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La Seigneurie de l’ile: Des jardins à visiter à l’Île d’Orléans

Nancy Corriveau a recréé, dans les ruines du moulin à scie de François-Xavier Simard, une tablée qui alimente l’imaginaire des gens. (Photo Métro Média – Julie Rose Vézina) Photo:

ENTREPREUNARIAT. C’est lors de la naissance de son premier fils, en 1998, que Nancy Corriveau a réalisé qu’elle souhaitait élever ses enfants à la campagne. Elle s’est donc mise à ratisser la région de Québec pour trouver la terre parfaite, avec un accès au fleuve. C’est finalement en 1999, à l’âge de 30 ans, qu’elle a trouvé l’endroit rêvé, une terre de 6 km de long qui va d’une rive à l’autre de l’ile à Saint-François de l’Île d’Orléans et qui allait devenir la Seigneurie de l’île.

Son projet de départ était de trouver quelque chose de naturel pour guérir les gens. Elle s’est donc inscrite à un cours d’aromathérapie dans lequel, dès le premier cours, ils ont parlé de la lavande et de ses bienfaits. «Le prof a alors dit : La lavande a la capacité de rendre l’impossible possible, le possible facile et le facile élégant. À ce moment je me suis dit à moi-même : moi et la lavande on est faits pour s’entendre», raconte-t-elle.

Un pont de pierre a été construit sur les lieux où il a fallu transporter plusieurs dizaines de voyages de terre pour en faire les jardins que l’on voit aujourd’hui. (Photo Métro Média – Julie Rose Vézina)

À partir de cette idée, elle a fait un voyage en France en 2001 pour voir comment la lavande y est cultivée, puis en 2003-2004 elle a commencé ses premières cultures, infructueuses puisque les mauvaises herbes ont pris le dessus rapidement. Elle a donc dû tout recommencer en 2008 et c’est aussi en ce moment qu’elle a commencé la création de ses premiers jardins.

«La vie a toujours été généreuse avec moi. J’ai le bonheur d’avoir six enfants en santé qui mettent la main à la pâte dans les jardins. Je trouve que le travail est une thérapie en soi. Ici je partage le fruit de mon travail et de mon rêve avec les gens»,  explique-t-elle.

Pour financer un projet d’une telle envergure, elle a puisé dans les ressources de sa lucrative  entreprise Services financiers Nancy Corriveau qu’elle possède depuis maintenant 25 ans et qui lui a donné les moyens de ses ambitions.

Les armoiries ont été créées selon les valeurs qu’elle souhaite inculquer à ses enfants : la rose pour l’amour, les six pétales pour le nombre d’enfants qu’elle a eus, la croix représente la foi et les épées l’honneur. (Photo Métro Média – Julie Rose Vézina)

Les jardins ont été conçus pour faire découvrir aux gens la beauté et la puissance de la nature, et le rythme naturel de la vie. Nancy Corriveau croit que la nature est immensément généreuse envers ceux qui la respectent. Chaque jardin a une thématique qui lui est propre, par exemple, le Jardin des 5 sens. «Se frotter, toucher, masser, ce sont des gestes guérisseurs», explique-t-elle en mentionnant que c’est parce qu’elle croit que les gens ont oublié cela qu’elle les invite à toucher les fleurs et à les sentir, en parcourant ses jardins.

«De découvrir les vertus des huiles essentielles de fleurs m’a fait réaliser à quel point les fleurs ce n’est pas juste beau, c’est puissant. Ça m’étonne à quel point il y a peu de gens qui le savent ou qui font quelque chose de concret avec ça. Je me suis donc donné comme but de leur démontrer qu’avec la nature on peut se brancher sur quelque chose de profond qui fait en sorte qu’en entrant dans les jardins ils sont dans un certain état et que celui-ci est différent lorsqu’ils en sortent», termine-t-elle.

La Seigneurie de l’île et ses jardins sont ouverts au public de mai à octobre. www.seigneurieiledorleans.com

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