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Projet pilote d’écoroute à Lac St-Charles – Miser sur une qualité d’eau à long terme

Une partie de l’écoroute dans le secteur du Lac Saint-Charles. (Photo Métro Média – Alain Couillard) Photo:

ENVIRONNEMENT. Le projet pilote d’écoroute en hiver, qui consiste à minimiser l’épandage de sel de déglaçage, ciblait deux secteurs du Lac Saint-Charles. Le premier, à l’est, concernait le chemin de la Grande Ligne, entre les rues Delage et Aigles Pêcheurs tandis qu’à l’ouest, il débutait l’avenue du Lac Saint‑Charles, de la rue Delage jusqu’au 2161, avenue du Lac Saint‑Charles. Pour la Ville, le succès des écoroutes ne repose pas sur la quantité de fondants épandus ou épargnés, mais sur l’amélioration de la qualité de l’eau du lac Saint-Charles à long terme.

Le sel de déglaçage étant une nécessité pour entretenir les quelque 30 000 kilomètres de routes du Québec, mais son usage peut parfois mener à la contamination d’une source d’eau. Sur ce point, Mélanie Deslongchamps, directrice générale de l’Association pour la protection de l’environnement du lac Saint-Charles et des Marais du Nord (APEL), a souligné que des puits artésiens ont déjà été viciés dans le secteur de Loretteville. «Les gens sont sensibilisés sur le fait que si on met du sel sur la route, cela peut se retrouver dans leur eau et pas seulement celle de la ville de Québec et du lac Saint-Charles.»

L’annonce du projet pilote l’automne dernier, pour trois ans, répondait à une demande de l’APEL. «Ce sont nos recommandations au travers toutes nos études. Nous parlons de diminuer la quantité de sel sur les routes depuis une dizaine d’années.» La dg mentionne que lors des audiences du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement en 2004, pour le prolongement de l’autoroute à Stoneham, l’APEL avait indiqué que l’une des conséquences de cette autoroute serait l’augmentation de la quantité de sel au lac Saint-Charles.

Plus localement, Mme Deslongchamps révèle avoir reçu quelques plaintes de résidents. «Même s’il y avait eu un épandage de sel régulier nous en aurions quand même eu en raison de l’hiver difficile.» Elle souligne qu’une partie de la population ne comprenait pas exactement au début ce qu’était une écoroute. «La plupart des résidents des secteurs visés ont embarqué une fois que ce projet pilote a bien été expliqué. On s’est fait demander ensuite si d’autres secteurs seraient ajoutés.»

Un résident du chemin de la Grande Ligne a lui aussi parlé d’un hiver difficile. «C’était un peu plus glissant parfois. J’ai avisé ma fille d’être plus prudente surtout lorsque venait le temps de tourner dans l’entrée menant vers la maison.»

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