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Le coffre au trésor d’Annie Labbé: une collection de 50 000 boutons dans ses tiroirs.

Annie Labbé mentionne que ce sont souvent les personnes âgées qui sont en possession des boutons qu’elle recherche. (Photo Métro Média – Jean Carrier) Photo:

INSOLITE. Annie Labbé habite dans une maison ancestrale datant de 1845 sur l’avenue Royale. Elle adore les antiquités depuis l’achat d’un coffre chez un antiquaire il y a 24 ans. Beaucoup de choses se sont accumulées depuis, mais c’est il y a 15 ans que sa passion pour les boutons a commencé. Une passion qui la conduira à recycler des boutons pour en faire des yeux sur des peluches.

«Je collectionne les vieux boutons, ceux qui étaient sur les manteaux de fourrure de nos grands-parents et non pas ceux qu’on retrouve en magasins aujourd’hui. La première fois que j’ai vu un vieux bouton, je me sentais comme une petite fille qui a trouvé un trésor», avoue la femme de 43 ans qui n’a pas d’autre explication pour son amour des boutons que la texture et la forme de ceux-ci. Une passion un peu étrange, car la femme avoue qu’il arrive souvent que les vieux boutons aient une odeur particulière ayant passés plusieurs années dans des boîtes de métal.

Même si la Beauportoise d’adoption possède plus de 500 livres de boutons, elle est toujours à la chasse pour de nouvelles acquisitions. «Je fais le tour des marchés aux puces et des antiquaires, car ce sont souvent des personnes âgées qui en possèdent. Je cherche maintenant à travers le Canada, c’est une denrée rare. Je n’en aurai jamais assez»

Remonter la pente

La dernière année a été difficile pour la collectionneuse ayant atteint une période creuse dans son travail comme directrice de district dans différentes entreprises. «J’ai finalement réalisé que j’avais besoin de développer mon côté créatif. Je rêvais de lancer mon entreprise et c’était le temps pour moi de le faire. C’est là que ma passion pour les boutons est venue me donner un coup de main», assure la nouvelle dirigeante de l’entreprise, les créations TaÖ, avec un sourire en coin.

L’idée de confectionner des peluches en utilisant les boutons pour faire les yeux est apparue naturellement après avoir utilisé des boutons pour donner un nouveau look à un singe en bas de laine qu’elle conservait à la maison simplement par plaisir.

«Ce n’est pas compliqué, je veux devenir la meneuse pour les peluches décoratives artisanales au Québec! Chaque peluche que je réalise est personnalisée aux besoins de mes clients et possède sa propre histoire. Il n’y en a pas une de pareille. Je les appelle les P’tites bêtes.»

Chaque peluche est vendue à un coût qui varie entre 85$ et 100$. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

Une campagne de sociofinancement est présentement en cours pour aider la nouvelle entreprise sur sa page Facebook. www.facebook.com/lescreationstao/

 

L’atelier de création d’Annie Labbé. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

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