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Traumatisés Cranio-Cérébraux – Loretteville au cœur de la réadaptation individuelle

Benoit Durand, directeur de l’association des Traumatisés CranioCérébraux (TCC) des deux rives. (Photo Métro Média – Alain Couillard) Photo:

COMMUNAUTÉ. L’association des Traumatisés Cranio-Cérébraux (TCC) des deux-rives, qui célèbre cette année son 30e anniversaire, a connu un début modeste au sous-sol de l’institut de réadaptation en déficience physique de Québec. Installée dans un édifice à Loretteville qu’elle a acquis en mars 2018 l’organisme compte aujourd’hui quelque 700 membres âgés en moyenne de 40 ans.

Ce sont des parents et des proches de personnes traumatisées cranio-cérébraux qui sont à la base de l’association créée en octobre 1989. «Il y avait des services de donnés au centre François-Charron, mais rien dans la communauté», précise le directeur Benoit Durand.

Il souligne que la popularité de l’organisme a été en constante augmentation, au fil des ans, à tel point que l’association a déménagé dans son local actuel en l’an 2000. «À l’origine, le bâtiment appartenait à Aide à la communauté. Nous étions locataires. Avec la demande de services qui n’a cessé d’augmenter, nous sommes passés d’un à 19 employés à temps complet.»

Aujourd’hui, l’association TCC des deux-rives couvre les régions de Québec et de Chaudière-Appalaches et 60% de ses membres proviennent de la Rive-Nord. «Au début, nous proposions surtout des activités, mais aujourd’hui nous offrons du répit individuel et de groupe, du soutien psychosocial et nous sommes en lien avec le réseau de la santé. Nous sommes membres du réseau du continuum de services en traumatologie.» On retrouve également des activités de mise en forme, de yoga, de cuisine collective et de théâtre pour ne nommer que celles-là.

L’objectif, soutient M. Durand, est de maintenir la personne dans son milieu de vie et éviter qu’elle soit déplacée dans un centre d’hébergement en soins longue durée.

Acquisition

L’association, qui a acquis l’édifice qui l’héberge l’an dernier, loue des emplacements à une douzaine d’organismes communautaires. «Aide à la communauté cherchait à vendre la bâtisse d’une superficie de 2508 mètres carrés (27 000 pieds carrés). Nous, on ne voulait pas perdre nos locaux.»

Plusieurs réparations ont été effectuées notamment à la toiture. Des travaux ont été réalisés à l’ascenseur ainsi qu’aux entrées afin de mieux les adapter à la clientèle. «Cela a représenté environ 500 000$ de rénovations durant la dernière année.» Benoit Durand indique que le principal bailleur de fonds est la Société de l’assurance automobile du Québec. Quant au budget de fonctionnement, il devrait représenter 1,5M$ cette année.

L’association a également des ententes avec diverses commissions scolaires. «Le but n’est pas de faire des profits avec la bâtisse, mais qu’elle soit autosuffisante et qu’elle permette aux organismes du secteur et à la communauté de l’utiliser.»

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