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Pierre-Luc Côté va à la découverte des peuples dans l’arrière-pays

Pierre-Luc Côté mise sur l'accueil et le désir d'échange entre les peuples pour faire des contacts enrichissants. (Photo gracieuseté) Photo:

AVENTURE. Grand passionné de voyage, Pierre-Luc Côté a développé un intérêt pour les rencontres humaines et anthropologiques au fil de ses périples aux quatre coins de la planète. Il préfère toujours sortir des sentiers battus et des circuits touristiques convenus, pour aller à la rencontre des gens qui vivent selon leurs coutumes ancestrales. Une expérience enrichissante plus accessible qu’on peut le penser.

Originaire de Saint-Augustin, le professeur de biologie au Cégep Garneau a eu la piqûre pour les voyages tôt dans sa jeunesse. Ses parents professeurs dans une base militaire canadienne en Allemagne l’ont initié dès l’âge de 6 ans. «Je me rappelle que durant notre séjour, nous partions régulièrement les quatre, avec ma sœur, pour une nouvelle destination quelque part en Europe à bord de notre Westfalia», raconte le jeune homme qui a pris goût à la vie nomade et à la découverte des autres.

Dans la vingtaine, il a commencé à voyager par lui-même. Après des escapades dans les grandes villes touristiques américaines et européennes, il s’est intéressé aux destinations plus exotiques. Le biologiste de formation a d’abord voulu voir la faune et la flore des Îles Galapagos et des Seychelles. Puis, graduellement, au fil des rencontres avec les gens des pays qu’il visitait, comme l’Arménie, la Mongolie, la Papouasie, l’Inde et l’Asie centrale, Pierre-Luc s’est aperçu que ses moments favoris étaient ceux passés chez l’habitant, hors des parcours touristiques habituels.

«C’est lors de séjours inoubliables dans des régions autonomes de la Chine, dont le Xinjiang, ainsi qu’au Tibet, que ma passion pour l’inédit et l’insolite s’est confirmé. Je préfère les rencontres qui ont un caractère humain et anthropologique, plutôt que de revoir des choses que tout le monde a vues. Habiter chez les gens, manger avec eux, connaître leurs valeurs et vivre selon leurs coutumes m’apparaît beaucoup plus stimulant et enrichissant que de me prélasser dans un complexe balnéaire tout inclus», affirme celui qui prépare ses expéditions à l’avance pour des séjours prolongés.

Lorsqu’il peut marier découverte de paysages et rencontres anthropologiques, le globetrotteur de Québec est aux anges. (Photo gracieuseté)

Il rappelle à cet égard qu’une certaine préparation est nécessaire avant chaque départ. Il faut prévoir le vol longue distance vers un aéroport principal du pays visé, puis des vols secondaires vers les contrées plus éloignées. Parfois, le déplacement se complétera en train, en bus, en taxi, voire à vélo ou à dos d’animaux. Il lui arrive aussi d’embaucher un guide sur place, pour faciliter le contact avec les peuples et tributs visités, ne serait-ce que sur le plan de la communication dans la langue ou le dialecte local.

Conférences et expériences

Conscient que ces rencontres ne sont pas à la portée de tous, Pierre-Luc Côté partage ses expériences culturelles aux quatre coins du globe dans le cadre de conférences grand public. Il a également mis en ligne un blogue intitulé <@Ri>Explorer la planète<@$p>, dans lequel il livre ses conseils et ses coups de cœur pour sortir des sentiers battus. «Étant professeur, je n’ai pas trop de réticence à m’exprimer devant un auditoire. Au début, je faisais ça pour réunir mes oncles et tantes intéressés à ce que je leur raconte mes récents voyages, puis l’intérêt s’est élargi. J’en profite pour rappeler aux gens qu’en sortant des circuits touristiques, on découvre l’authenticité d’un pays.»

Il constate à chaque nouvelle aventure que les peuples isolés dans des contrées éloignées sont toujours très accueillants et ouverts. Ils aiment partager leur mode de vie et échanger avec des gens curieux de connaître leurs secrets et leurs particularités ancestrales. Certains groupes nomades vivant dans des yourtes en Mongolie ou au Kirghizistan aménagent des habitats additionnels inoccupés pour accueillir les visiteurs de passage. Bref, en se préparant bien à l’avance et en organisant son périple, il y a moyen de faire un voyage extraordinaire et en toute sécurité.

Pierre-Luc Côté profite de l’hospitalité des peuples qu’il rencontre dans ses expéditions hors de sentiers battus. (Photo gracieuseté)

«Mon plaisir consiste à parler de mes découvertes avec le maximum de gens, de voir leurs réactions devant mes photos et portraits de voyage et, surtout, de leur transmettre le goût et le courage d’aller vers l’autre en rendant les destinations exotiques accessibles. Pour ma part, j’estime avoir fait des rencontres passionnantes. Ça me fascine de pouvoir partager le quotidien de peuples qui vivent en autarcie encore en 2019, comme les Papous ou encore les Tsaatans qui suivent les troupeaux de rennes en Mongolie. Je me considère privilégié d’avoir côtoyé ces gens-là et c’est ce que je veux partager de retour au pays.»

Prochaine conférence

Voyage à Tahiti et en Polynésie française, le mercredi 6 mars 19h à la brasserie La Corrigan à Québec. Coût: 5$.

Conseils de planification

  • Faire ses devoirs longtemps à  l’avance
  • Visiter des sites d’information, dont celui des Affaires étrangères du Canada
  • Parcourir des blogues et guides de voyage
  • Organiser ses transports hors des grands centres urbains
  • S’équiper en conséquence (assurance, vaccins, toile antimoustique, sac à dos, etc.)

Pour plus d’information afin de voyager hors des sentiers battus: www.explorerlaplanete.com

Métro Média

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