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Beaupré change l’ensemble de son réseau d’éclairage

ÉNERGIE. La Ville de Beaupré s’apprête à changer tout son réseau d’éclairage pour que celui-ci fonctionne à la lumière DEL.

Les lampadaires vont changer de type d’éclairage pour être plus écologique.

(Photo TC Media – Prisca Benoit)

«On est la première municipalité dans la région de la Capitale-Nationale qui va en appel d’offres, en début août, pour un remplacement total de son éclairage pour passer à la technologie DEL», lance d’emblée le maire de Beaupré, Pierre Renaud. Les travaux représentent 354 lampadaires alimentés aux ampoules de sodium qui passeront au DEL.

La technologie DEL, moins énergivore, et donc plus rentable, permettra à Beaupré d’amortir son investissement au cours des sept prochaines années, selon le maire Renaud. «On va économiser en électricité ce que ça nous aura coûté pour changer le réseau», explique-t-il. L’économie en entretien et en électricité sera ensuite de 21 625$, un taux de rendement de 16%. Ces luminaires ont une durée de vie de 25 ans, soit 100 000 heures environ.

La Ville a d’abord fait quelques tests dans certaines rues pour voir l’impact au niveau de l’intensité de la lumière et pour voir si les citoyens étaient incommodés. L’année dernière, plusieurs villes au Québec avaient été interpellées sur l’intensité de la lumière de leur lampadaire de type DEL, rapporte M. Renaud.

«Il y avait eu toutes sortes de rumeurs comme quoi ça pouvait causer des problèmes de santé, relate-t-il. Ce qui n’est pas le cas, après vérifications.» Cependant, la Ville a décidé d’aller vers des lumières de 3000 Kelvins (K) d’intensité, plutôt que les 4000 K qui avaient secoué le monde municipal. «Les compagnies ont fabriqué de nouveaux produits moins chers, qui font que le choix d’aller vers le 3000 K est plus naturel.»

Des actions pour la planète

Ce n’est pas la première fois que Beaupré entame un changement écologique. La Ville a aussi sensibilisé ses commerces, institutions et industries à l’importance du recyclage. «Ç’a eu pour effet d’indiquer aux commerces qu’ils avaient intérêt à s’en aller vers le recyclage, puisqu’on a ajusté le compte de taxes des ordures pour que ce soit beaucoup plus réel.»

Auparavant, la proportion de taxes pour les ordures entre le résidentiel et le commercial ne reflétait pas la réalité de l’utilisation, le commercial payait moins que ce qu’il utilisait vraiment. «Maintenant, nos commerces, institutions et industries génèrent plus de recyclage qui leur coûte pratiquement rien», remarque M. Renaud.

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