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Château-Richer revoit complètement son plan de mesures d’urgence

PRÉVENTION. Le maire de Château-Richer, Frédéric Dancause, a décidé de jeter un coup d’œil au plan de mesures d’urgence après avoir été conscientisé à son importance à la suite des inondations de ce printemps au Québec.

Château-Richer n’est pas à l’abri d’une situation d’urgence.

(Photo TC Media – Archives)

«Notre plan datait des années 90, relate-t-il. Il n’était plus adapté.» Il dit s’être adressé au conseil et au personnel administratif pour exprimer ses préoccupations, pour ensuite commencer à travailler sur le nouveau plan.

D’emblée, le maire précise que sa ville ne pourrait pas vivre de situations d’inondation comme on l’a vu ce printemps. «L’écoulement n’est pas le même, précise-t-il. Là-bas, ce sont de grandes plaines. Nous, ici, la largeur du fleuve nous aide.» Certaines zones sont à risque lors des grandes marées du printemps, mais sans plus.

D’autres événements peuvent néanmoins toucher la municipalité. Il donne comme exemple la fois où un poteau d’Hydro-Québec était tombé sur la route Saint-Achillée. Cette journée-là, c’étaient 1200 résidents qui se retrouvaient pris. «Même les pompiers et les ambulanciers ne pouvaient pas passer tant qu’Hydro-Québec n’était pas arrivée, raconte M. Dancause. Ça, pour moi, c’est une préoccupation de mesures d’urgence.»

Un des graves accidents survenus à Château-Richer: le carambolage de 2015 sur le boulevard Sainte-Anne.

(Photo TC Media – Archives)

L’hiver amène lui aussi son lot de préoccupations pour les municipalités québécoises. Outre les tempêtes de neige et les pannes d’électricité, les accidents, comme l’important carambolage survenu sur le boulevard Sainte-Anne, sont aussi des éléments à évaluer dans le plan d’urgence. «Ce qu’on veut, c’est sortir toutes les situations possibles et imaginables auxquelles on pense et trouver des solutions. Et, à partir de là, quand on a les solutions, c’est de savoir comment on met ça en place.»

Bien connaître ses ressources

La Ville doit savoir à quoi elle pourrait faire face, mais aussi avec quel moyen elle pourrait dans ces cas aider. «Par exemple, nous, on a un centre communautaire. Il faut penser à combien de personnes, avec la Croix-Rouge on est capable de coucher.» Il explique que c’est la chaîne de communication entre les employés, pour que chacun sache ce qu’il a à faire, qui compte pour le futur plan. Le tout se fait en collaboration avec le ministère de la Sécurité publique qui offre un soutien technique aux villes qui revoient ou qui créent leur plan de mesures d’urgence.

De son côté, le Service de protection contre l’incendie de Château-Richer est en train de répertorier l’ensemble des maisons de la municipalité avec le plan des pièces. «S’il arrive un incendie, ils savent exactement où sont les chambres, les cuisines, etc. pour être sûrs de savoir où intervenir.»

Tout ça mis ensemble apporte une sécurité supplémentaire aux citoyens, croit M. Dancause. «Dans le fond, la Ville, à quoi elle sert? À aider ses citoyens. C’est pour eux qu’on le fait.» La Ville consultera des citoyens de divers secteurs ainsi que des entreprises au cours de l’automne pour mettre en place le nouveau plan au cours de l’année 2018.

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