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SOS St-Augustin ne baisse pas les bras

MUNICIPAL. Malgré la décision de la Ville de privilégier la nouvelle voie offerte par 25pourcent.com pour mener la lutte contre l’agglomération urbaine, le comité citoyen SOS St-Augustin n’abandonne pas la partie.

Sa présidente et fondatrice, Sylvie Asselin, rappelle que l’organisme est incorporé et indépendant. Ses administrateurs et membres ne baissent pas les bras et continuent la lutte pour aboutir à un rapport de force cohérent entre Saint-Augustin et Québec. En ce sens, le site Internet www.sos-st-augustin.com a été réactivé et poursuit ses démarches d’information et de sensibilisation.

Par ailleurs, Mme Asselin se dit solidaire de la cause portée désormais par 25pourcent. Elle s’y rallie et sera présente lors des mobilisations citoyennes comme celle du «Carton Jaune» le 25 janvier. «Je pense que c’est la dernière chance que les contribuables ont de faire bouger les choses favorablement et de régler le dossier de l’agglomération», estime la militante qui a à cœur la saine gestion des affaires municipales.

Présence devant l’agglomération

À l’invitation du maire de Québec, Régis Labeaume, qui a récemment convié les résidents de Saint-Augustin à venir s’informer du fonctionnement de l’agglomération directement à ses séances du conseil, Mme Asselin s’y est présentée. Elle a apprécié le protocole et l’accueil des élus de Québec présents, sans toutefois obtenir davantage d’éclaircissements sur interrogations.

«On nous a invités, mais on dirait qu’on aurait préféré qu’on ne vienne pas, a observé la présidente de SOS St-Augustin qui était accompagnée de trois autres résidents de la ville défusionnée. On a répondu à nos questions avec générosité et politesse, en apportant toutefois beaucoup de détails techniques. Si bien que je me demande s’il ne serait pas préférable que les maires y assistent à nouveau.»

Chaise vide

Interrogé sur l’efficacité de la stratégie préconisée de la chaise vide, le maire de Saint-Augustin, Marcel Corriveau, a rétorqué que le fonctionnement de l’agglomération était dicté par Québec. «On est là et on ne peut faire aucune intervention. On regarde passer la parade des décisions appuyées par la majorité. Nos avocats ont soumis 300 questions depuis l’automne et on attend encore des réponses. Il n’y a rien à faire là dans les circonstances», déplore-t-il.

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