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«Le plus beau jardin de Québec»

Un couple de Charlesbourg a créé fièrement ce qu’ils appellent «le plus beau jardin de Québec» dans la cour d’un édifice à logement de Charlesbourg.   

Une partie du jardin qui s’étend jusque sur le côté du bloc appartements. L’endroit est agrémenté de statues, lanternes et fontaine d’eau, au grand plaisir des autres locataires

Photo Métro Média – Jean-Philippe Dionne

Johanne Morin et Benoît Larivière ne pèsent pas leurs mots quand ils parlent avec passion de leur création de végétaux: un immense jardin regroupant pas moins de 80 à 100 fleurs et plantes différentes. C’est un projet qui a pris forme il y a une vingtaine d’années.

«On a débuté vraiment tranquillement avec l’accord des propriétaires de l’époque. Quand ils ont vu que nous avions des connaissances dans le domaine de l’horticulture et du goût et que nous embellissions leur bloc, ils nous ont laissés aller», explique Benoît Larivière.

C’est la passion de la biodiversité et de «tout ce qui est vivant» qui a poussé Johanne Morin à se lancer dans ce projet d’embellissement. Toute cette floraison attire d’ailleurs des oiseaux, tels que le geai bleu, le cardinal, le pic mineur et la mésange.

Le couple travaille de concert en mettant la main dans la terre. M. Larivière s’occupe davantage du sol, de la terre et des engrais (1400 livres de compost depuis le printemps), tandis que Mme Morin est la spécialiste de l’entretien pour assurer la survie des espèces. Elle s’y attarde avec amour à raison d’une heure trente par jour, sept jours par semaine.

Plusieurs curieux du quartier et même des visiteurs de partout au Québec s’arrêtent pour venir contempler l’œuvre horticole grâce à la force du bouche-à-oreille. Environ à tous les trois ans, le couple reçoit même la visite d’une femme du Portugal qui vient visiter sa fille ici. Elle ne manque jamais de venir voir l’évolution du jardin de la rue des Pruches. Et quelques nouveaux mariés sont venus immortaliser le plus beau jour de leur vie à cet endroit.

«Je suis très surprise de tout ça. Ce n’est pas ce que je cherchais du tout au départ. Je voulais combler ce besoin de toucher la terre qui vient de ma tendre enfance. C’est une activité qui me garde dans un esprit sain. Je suis devenue la mascotte «Mme Fleur». Tout le monde me parle, me dit bonjour, me sourit!» raconte Mme Morin.                  

Johanne Morin et Benoît Larivière sont très fiers de leur jardin de la rue des Pruches

Photo Métro Média – Jean-Philippe Dionne

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