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Annexion des paroisses dans la Haute-Saint-Charles: Le décompte est lancé

RELIGION. En janvier 2017, six paroisses du nord de la région de Québec se regrouperont. L’objectif de ce changement est de mettre les bonnes énergies aux bons endroits, fait valoir le curé Laurent Audet.

«Il faut trouver le moyen de rejoindre les jeunes, tandis que là, on s’occupe des gens qui sont là et qui viennent. Bien sûr, il faut s’occuper d’eux, mais en même temps, il faut aller vers ceux qui ne sont pas là», explique le curé Laurent Audet. (Photo TC Media)

Les paroisses vivent actuellement une crise au niveau du personnel et des budgets, et leur annexion permettra justement de «libérer les personnes et les budgets», explique-t-il.

Pour poursuivre la mission d’évangélisation et pour rallier les plus jeunes, les efforts seront concentrés au niveau pastoral. Le processus a été initié il y a quelques années par le cardinal et archevêque de Québec, Gérald Cyprien Lacroix, afin que 207 paroisses du diocèse se regroupent en 29 grandes Communion de Communautés d’ici 2020, rappelle l’animatrice à la vie communautaire Natalie Larose, membre du comité de transition.

Portrait des communautés

Dans la Haute-Saint-Charles, la réflexion s’est matérialisée par deux rencontres à l’automne dernier. Celle de novembre visait à faire connaître aux fidèles les particularités de chaque communauté.

«On ne se connaît pas beaucoup, malgré la fusion», a constaté la paroissienne Nicole Labrecque. «Les gens ont un sentiment d’appartenance à leur propre paroisse», a résumé Denis Paul de la Fondation Partage Chrétien.

Mme Labrecque s’est en somme dite encouragée de constater que certaines thématiques présentées par les organisateurs communautaires du CIUSSS sont communes à plusieurs secteurs, comme le vieillissement de la population et le ralentissement de la vie associative.

Sentiment s’appartenance

Amener les paroissiens à s’approprier leur nouvelle Communion de Communautés sera au nombre des défis, commentait Denis Paul, au terme de la rencontre.

«Trouver le moyen de rejoindre les jeunes» sera aussi crucial, note le curé Laurent Audet: «Là, on s’occupe des gens qui sont là et qui viennent. Bien sûr, il faut s’occuper d’eux, mais en même temps, il faut aller vers ceux qui ne sont pas là.»

Autrement, les habitudes des paroissiens ne devraient pas être trop chamboulées avec le regroupement, selon lui. «Pas question de prendre les gens de Val-Bélair et de les faire baptiser à Saint-André», illustre le curé, même si ces deux paroisses ne feront plus qu’une avec celles de Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette, de Saint-Émile et de Saint-Gabriel de Valcartier, en collaboration avec la Mission Notre-Dame-de-Lorette.

Le comité de transition est actuellement à l’œuvre pour étudier les questions financières, immobilières et de ressources humaines. Laurent Audet conclut qu’un premier rapport sur la situation dans la Haute-Saint-Charles devrait atterrir sur le bureau de l’évêque en mars.

À lire sur le même sujet: Un comité de transition déjà à l’œuvre pour le regroupement des six paroisses

Québec Hebdo

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