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Un non définitif

ENVIRONNEMENT. France Bourgault et Martin Dignard, qui se battent depuis des mois pour conserver leur gazon synthétique installé l’an dernier, viennent de perdre leur dernier recours. Une motion, autorisant leur installation, a été rejetée par le conseil municipal de la Ville de Québec le lundi 17 septembre.

Le couple de Saint-Émile avait bon espoir que la Ville de Québec autorise la pose de gazon synthétique. Martin Dignard rappelle qu’au moment où il a déposé la pétition au conseil de Ville, le 27 août, il a demandé au maire un sursis afin de pouvoir discuter de la nécessité de demander un permis, de déterminer un entrepreneur qualifié pour faire l’installation, d’exposer le choix du matériel et établir une superficie maximale. «Là, on est pris avec du gazon avec plein de vers blancs, des champignons et du Roundup (herbicide) qui s’en va dans l’eau et pollue la nappe phréatique», a-t-il rappelé à ce moment.

Martin Dignard était visiblement hors de lui au lendemain de la décision prise lors de l’assemblée du 17 septembre. «On a eu la visite de Steeve Verret qui est venu nous dire à quel point il trouvait ça beau le gazon synthétique. À l’écouter parler, il allait nous aider et à notre grand étonnement hier, il a levé sa main haut et fort pour voter contre. Je me suis dit en moi-même quel licheux d…»

Relevant l’élément indiquant que le gazon synthétique n’était pas écologique, Martin Dignard ajoute, «c’est vrai, mais la couverture d’une maison en bardeau d’asphalte ne l’est pas plus. Lorsque c’est fini au bout de 25 ans, cela ne se recycle pas. C’est la même affaire que mon gazon synthétique. On va-tu interdire d’avoir du bardeau d’asphalte parce que ce n’est pas écologique? Allons-nous revenir au bardeau de cèdre?»

Jean-François Gosselin a rappelé que la Ville avait installé du gazon synthétique dans des stades de soccers et à la Bibliothèque Gabrielle-Roy en précisant que le citoyen n’avait pas le droit de faire la même chose.

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