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Xenoblade Chronicles 3 est un chef d’oeuvre!

Photo: gracieuseté

Une histoire époustouflante, mélancolique et beaucoup plus sérieuse

TECHNO. Dans le tout nouveau jeu Xenoblade Chronicles 3, qui était très attendu par les fans de la franchise de Monolith Soft, vous allez vivre les aventures de Noah et ses amis, de la nation Keves, ainsi que Mio et ses amis, de la nation Agnus. Ces deux nations, en perpétuel affrontement, se doivent de s’entretuer afin de réussir à vivre, d’où le principe de vivre pour combattre et combattre pour vivre.

La raison de cette guerre sans fin? Ces deux grandes factions doivent s’entretuer afin d’obtenir l’énergie vitale de leurs victimes pour remplir les cadrans vitaux. Ces cadrans permettent aux soldats des factions de pouvoir continuer de vivre et, qui sait, peut-être réussir à atteindre le cycle vénérable de 10 ans, après quoi une cérémonie est effectuée en leur honneur pour leur permettre de passer dans l’au-delà.

Oui, vous avez très bien compris! Ces êtres, nés dans des incubateurs, ne vivent pas plus que 10 ans et ça, bien entendu, c’est s’ils s’y rendent! Ils sont donc formés à une seule chose: devenir des soldats et éliminer la faction adverse le plus possible avant de mourir. Comme si ce n’était pas assez, le leader de votre escouade, Noah, est un passeur d’âmes qui, malgré cette guerre incessante, a comme lourde tâche de permettre aux âmes de soldats tombés au combat de pouvoir retrouver la paix dans l’au-delà grâce à sa flute. Le tout, placé dans un univers coloré au style anime marqué par une spectaculaire bande-son, un voice acting hors pair et muni d’une intrigue extrêmement bien élaborée, complexe et, ma foi, pleine de rebondissements, c’est de loin le meilleur des quatre titres du volet!

Aionios, un vaste endroit composé de paysages immenses et de faunes diversifiées

Le monde d’Aionios ressemble énormément à ce que nous pouvions avoir vu dans les précédents jeux, soit des zones gigantesques où les différents climats se reflètent tout aussi bien dans sa végétation que les différentes créatures qui y rôdent. Plus vous progresserez dans l’aventure et plus vous serez appelé à apprendre de nouvelles capacités comme de grimper des falaises escarpées, vous déplacer sur des terrains accidentés ou même d’utiliser de vieux équipements abandonnés pour vous déplacer plus rapidement entre les différents niveaux de chaque zone.

Le système de combat se déroule en temps réel où chaque personnage, que vous pouvez choisir de contrôler via une combinaison de boutons, effectue des frappes automatiques. Pendant ces frappes, vous avez des arts qui accumulent une jauge d’action qui, une fois remplie, vous permettra de l’utiliser. Une fois utilisée, la jauge retombera à zéro et recommencera à s’accumuler avec chaque coup effectué. Il faudra faire attention, cependant, car certains arts requièrent que vous soyez derrière ou sur le flanc de votre ennemi pour infliger un maximum de dégâts ou même certains malus.

Pour conclure le tout

Xenoblade Chronicles 2 était très bien, mais n’était pas meilleur que le tout premier, celui qui a été remastérisé sur la Nintendo Switch, et m’avait tiré un solide 9 sur 10 pour son style malgré l’absence de gestion de classes et les quelques dialogues un peu louches. Force est d’admettre que le studio a appris des commentaires des joueurs et la seule et unique chose que je peux lui reprocher, c’est que dans certaines séquences d’animation, les protagonistes portent leurs vêtements et armes de départ plutôt que ceux de la classe qu’ils incarnent au moment de la cinématique, rendant parfois le tout légèrement confus.

Mais… vous savez quoi? Le jeu est tellement excellent que je ne peux faire autrement que de lui octroyer la note parfaite, devenant ainsi le quatrième jeu à obtenir cette note dans mes années de chroniqueur, le dernier ayant été Ghost of Tsushima.

Un énorme MERCI à Nintendo pour la copie du jeu!

(Collaboration spéciale: Patrick Tremblay, le bétatesteur)

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