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Vos vacances coûteront-elles plus cher? 

Voyager coûtera beaucoup plus cher en 2022
Vos vacances n'échapperont pas à l'inflation. Photo: iStock

L’inflation s’accélère au Canada, le prix de l’essence et de la bouffe atteint des sommets. Dans ce contexte, doit-on s’attendre à ce que nos vacances nous coûtent un bras?

«C’est difficile de prévoir l’imprévisible», lance Manon Martel, directrice régionale du Québec pour l’Association canadienne des agences de voyages (ACTA).

Si elle espère que l’inflation ne causera pas trop de hausses de prix, elle admet qu’il y a un risque que les voyages soient plus dispendieux en 2022.

L’impact du prix de l’essence

Avec le prix de l’essence qui frôle les deux dollars le litre, un record au Québec, les voyages en voiture coûteront nécessairement plus cher.

Cette hausse pourrait aussi faire grimper le prix des voyages en avion.

«Par le passé, chaque fois qu’il y a eu une hausse du prix du kérosène, les transporteurs aériens ne l’ont jamais absorbée. Ils la refilent aux consommateurs. Depuis deux ans, ils ont perdu beaucoup d’argent avec la pandémie, une raison de plus pour eux de ne pas absorber la hausse», indique Louise Bourbonnais, reporter touristique, autrice du blogue Reporter autour du monde.

Du temps à rattraper

Aussi, comme les gens ont envie de voyager et de rattraper le temps perdu, les transporteurs aériens risquent, selon la journaliste, d’en profiter pour augmenter leurs prix.

Martin Soucy, président-directeur général de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec, confirme cette soif de voyage. Selon lui, cette dernière serait aussi motivée par les économies que certains ménages québécois ont faites pendant la pandémie en dépensant moins.

Dormir sur ses deux oreilles

La hausse des prix en matière d’hébergement est moins inquiétante, d’après Louise Bourbonnais.

«Les chalets locatifs ont quand même fait de bonnes affaires pendant la pandémie. Les propriétaires sentent donc moins qu’ils ont quelque chose à rattraper à l’instar des transporteurs aériens», estime-t-elle.

Les hôtels ont cependant été désertés et pourraient être tentés de booster le prix des nuitées, surtout si la demande est au rendez-vous.

Alors que faire pour s’évader sans se ruiner?

«Le truc, c’est de réserver tout de suite, indique Mme Bourbonnais. Et d’avoir une bonne assurance annulation en cas de problème quelconque, notamment en lien avec la guerre en Ukraine.»

De son côté, Martin Soucy encourage les voyageur.euse.s à faire leur réservation directement auprès des hôtels, qui offrent souvent de meilleurs tarifs, plutôt que de passer par les sites de voyage.

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