Soutenez

La sentence de Bissonnette reportée à janvier

TRIBUNAL. Se disant inconfortable de rendre une sentence de façon précipitée dans le dossier du tireur de la Grande mosquée de Québec, le juge François Huot a décidé de reporter sa décision sur la peine à imposer à Alexandre Bissonnette.

Palais de justice de Québec.

(Photo Métro Média – Archives)

Devant initialement se prononcer sur le temps à purger le lundi 29 octobre, le magistrat a précisé que cette prolongation de délai était justifiée par le fait qu’il se trouve devant un dossier complexe et inusité.

Rappelons que celui qui a admis avoir ouvert le feu dans le lieu de prière musulman de Sainte-Foy, en janvier 2017, fait face à six peines consécutives pour le meurtre d’autant de victimes. Cette éventualité découle d’un resserrement du Code criminel pouvant lui valoir une détention de 150 ans (6 x 25 ans) sans libération conditionnelle.

Or, depuis le début des procédures, la Défense conteste la constitutionnalité des peines consécutives. Elle plaide pour le droit de son client à un minimum d’espoir de réhabilitation en obtenant la possibilité d’une libération conditionnelle après 25 ans, comme c’est la norme dans les causes de meurtre.

Selon ce que rapporte Radio-Canada, le juge Huot s’interroge aussi à savoir s’il est constitutionnel d’empêcher toute libération conditionnelle avant que le détenu n’atteigne l’âge correspondant à son espérance de vie. Il existe peu de jurisprudence pour un jeune homme accusé de 6 chefs de meurtres et de 6 autres de tentatives de meurtre, ayant commis une fusillade de masse au pays.

Métro Média

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.