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Rapport sexologique demandé dans le cas de Paul Thomassin

JUSTICE. Désirant rendre le verdict le plus juste et équitable possible, la juge Hélène Bouillon a accepté la requête de la défense dans le cas de Paul Thomassin, reconnu coupable contacts sexuels et incitation à des contacts sexuels en avril dernier. Il devra suivre une évaluation sexologique.

C’est à la demande de la défense et avec le consentement de l’accusé que ce dernier devra être évalué.

La couronne a affirmé être d’accord avec l’évaluation psychologique, mais a déploré le délai que cette procédure entraînera. «Ça reporte encore les procédures et ça ne permet pas à la victime et sa famille de passer à autre chose», a déclaré la procureure Carmen Rioux.

La juge Bouillon a dit être d’accord avec cette affirmation, «mais ça va m’être utile pour prendre la décision la plus juste possible», a-t-elle expliqué.

Le dossier sera de retour au Palais de justice de Québec le 22 décembre prochain, en après-midi.

Rappel des faits: Les évènements menant au verdict de culpabilité se seraient produits sur quelques jours, lors d’une fin de semaine où la famille de la victime effectuait des travaux l’extérieur. L’accusé l’aurait alors invité à regarder de la pornographie chez lui et lui aurait touché la fesse. La victime était âgée de moins de 16 ans.

Carl Larochelle coupable de deux chefs d’accusation

La juge Hélène Bouillon, qui officiait aussi cette cause, a déclaré coupable Carl Larochelle, un ancien entraîneur dans un centre de conditionnement physique de Québec. L’accusé faisait face à deux chefs d’accusation, soit d’agression sexuelle et de contacts sexuels sur une cliente alors âgée de 16 ans. Les faits remontent à juillet 2012.

Il a aussi été confirmé que le second chef d’accusation a été fait en position d’autorité ou de confiance. L’âge de la plaignante ainsi que l’écart d’âge entre les deux personnes auraient fait pencher la balance de ce côté pour la décision. Au moment des faits, l’accusé était âgé de 31 ans.

Bien qu’il ait tout nié, la juge Bouillon n’a pas cru le témoignage de l’accusé. «Plusieurs éléments affectent sa crédibilité, notamment le ton utilisé lors du témoignage. Son récit était aussi rempli de généralités. Comme il n’était ni crédible, ni fiable, sa défense ne suscitait pas de doute raisonnable. »

Carl Larochelle ayant consenti à un rapport présentenciel, le dossier reviendra devant le tribunal le 31 octobre prochain.

Québec Hebdo

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