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Trois causes d’intérêt ont animé le palais de justice de Québec

Une tête du réseau de méthamphétamines reste détenue

Considéré comme une tête dirigeante de l’important réseau de trafic de méthamphétamines dissout la semaine dernière, Jonathan Rochette demeure le seul parmi les 15 coaccusés à ne pas avoir recouvré sa liberté en attendant la suite des procédures. C’est que le jeune homme fait face à deux problèmes. D’abord, l’ampleur de la preuve cumulée contre lui fait que les enquêteurs sont réticents à le relaxer, même sous de strictes conditions. Mais, surtout, son avocat Me Jean-Roch Parent se voit confronté à une rare requête en disqualification. Selon la Couronne, Me Parent est inapte à intervenir dans cette cause parce qu’il aurait des liens d’amitié avec Rochette. De son côté, l’avocat de la Défense plaide que les droits de son client ne sont pas respectés, car à ses yeux la priorité va en faveur de l’accusé à qui on doit rapidement divulguer la preuve et permettre une enquête caution. Un débat devra avoir lieu sur la requête, avant l’enquête caution. Rappelons qu’au cours des perquisitions menées le 23 novembre, les policiers ont saisi plus de 400 000 comprimés de méthamphétamines, 600 grammes de cocaïne et plus de 250 000$ en argent comptant. Depuis vendredi dernier, la plupart des coaccusés dans cette rafle avaient été libérés. Ils ont tous consenti à un engagement personnel pouvant atteindre 5000$, en plus de respecter un couvre-feu de 22h à 6h et de ne pas communiquer ensemble. Ils seront de retour pour la suite des procédures 10 janvier.

Liberté conditionnelle pour le militaire Stanvick

Le présumé agresseur d’un jeune couple dans une résidence de Val-Bélair, le 16 novembre dernier, a été remis en liberté sous conditions. Dalton Stanvick a déposé une caution de 2000$, en plus de respecter un couvre-feu de 21h à 6h, de s’engager à ne pas communiquer avec les victimes de l’agression au couteau et de ne pas détenir d’armes sauf dans le cadre de ses fonctions sur la base de Valcartier. Le militaire de 22 ans fait face à des accusations de voies de fait armées, de voies de fait causant des lésions et de voies de fait graves, à la suite de l’attaque au couteau survenue sur la rue Chanteclerc à Québec. Il devra revenir devant la Cour, le 16 janvier, au stade de l’orientation.

Début du procès pour agressions sexuelles contre Tremblay

Prévu pour cinq jours, le procès d’André Tremblay a débuté lundi au palais de justice de Québec. L’homme dans la soixantaine est accusé de 15 chefs pour des contacts sexuels. Les faits remontent au début des années 1980. Il en résulte quatre victimes, alors que cinq témoins doivent être entendus. L’audition a commencé sur le retrait d’une demande de requête en divulgation de preuve, à défaut duquel un arrêt des procédures était exigé par la Défense. Par la suite, les parties ont convenus de recourir à un huis clos, afin d’éclaircir certains éléments de preuve hors public, pour ne pas identifier les victimes dont certaines seraient des proches de l’accusé. La cause se poursuite pour le reste de la semaine.

Québec Hebdo

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