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Deuxième procès pour Alain Perreault

TRIBUNAL. Mercredi matin s’est entamé le deuxième procès d’Alain Perreault, 54 ans, accusé du meurtre de Lyne Massicotte, survenu le 17 juillet 2003. Pour cette première journée de procès, trois témoins ont témoigné devant la barre: Manon Lessard, la meilleure amie de la victime, Francine Massicotte, sa sœur, ainsi que Michel Côté, technicien à l’identité judiciaire pour le Service de police de la Ville de Québec.

D’emblée, l’avocate de la couronne, Me Lyne Morais, a affirmé que Lyne Massicotte a eu «le malheur de connaître Alain Perreault» dans sa déclaration d’ouverture de ce second procès.

La dernière personne appelée à témoigner pour cette première journée de procès est le policier Michel Côté, qui a été appelé, le 21 juillet 2003, à enquêter sur un véhicule de type Pontiac Sunfire noir, retrouvé sur la rue Port-Dauphin, près du Château Frontenac.

Des photos du véhicule en question ont été présentées dans la salle d’audience. «Le siège était à 20 centimètres, donc au maximum vers l’arrière », a précisé le policier. La victime ne mesurait qu’un peu plus de cinq pieds. De plus, les photos présentaient une accumulation de boue, sur le côté droit seulement du véhicule. Selon M. Côté, ces deux éléments sont les seuls qui ont permis de faire avancer l’enquête.

Malgré toutes les expertises effectuées sur le véhicule et à l’intérieur pour permettre de trouver des empreintes digitales ainsi que des traces de sang ou de sperme, aucune n’a permis d’identifier Alain Perreault.

Une enveloppe, dans l’appartement de Perreault, au 2280 rue Mont-Thabor, a été saisie sur laquelle se trouvait le nom de la victime, des indications sur son véhicule, ainsi qu’un numéro de téléphone associé au Service de police de la Ville de Québec.

Rappel des faits

Le 17 juillet 2003, Lyne Massicotte, qui habitait à Chambly, prenait la route de Québec pour rencontrer Alain Perreault, un homme qu’elle avait rencontré sur internet. Puis, on ne l’a jamais revue.

Selon le témoignage de Manon Lessard, elle aurait contacté Alain Perreault vers 22h30 le 17 juillet 2003, car elle était inquiète de ne pas avoir de nouvelles de sa meilleure amie. L’homme lui aurait alors indiqué que Lyne était sortie acheter des cigarettes vers 18h30, et qu’elle n’était jamais revenue.

La sœur de la victime, Francine Massicotte a alors téléphoné à Alain Perreault et lui a demandé d’aller vérifier si la voiture de sa sœur est là, il répond alors qu’il ne sait pas à quoi elle ressemble. Plus tard, il change sa version et affirme que les deux individus ont fumé du cannabis ensemble, qu’ils se sont rendus à la voiture, et que Lyne est partie souper seule. C’est ce qu’a raconté Mme Massicotte lors de son interrogatoire.

C’est une opération de type Mr Big qui a permis de soutirer les aveux d’Alain Perreault. Il aurait alors affirmé au patron de la fausse organisation avoir étranglé Lyne Massicotte, après qu’elle eut refusé ses avances.

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