Soutenez

Un cuisinier de PFK pourra garder son piercing permanent

JUSTICE. Un cuisiner d’un restaurant PFK de la région de Québec pourra garder son piercing à l’arcade sourcilière au travail, a jugé la Cour d’appel. Cette décision met fin à cinq ans de procédures juridiques.

Le logo de PFK

Depositphotos

Dans ce jugement, la Cour d’appel confirme le jugement du Tribunal administratif du travail.

Aliments Olympus, propriétaire des PFK de la région de Québec, avait émis en 2012 un avis disciplinaire envers André Bernard, jugeant que le piercing était un bijou, et le port de bijoux est interdit. Cependant, le piercing de M. Bernard était permanent et ne pouvait être enlevé qu’avec des pinces par un spécialiste. M. Bernard avait de plus pris l’habitude de le cacher à l’aide d’un diachylon.

En 2015, l’arbitre du Tribunal administratif du travail avait statué que « le Règlement sur les aliments ne pose pas de restriction au droit du plaignant de porter [un] « piercing » fixe », puisqu’il n’y a « pas de risque que [le] « piercing » [fixe] affecte la salubrité des aliments ». Cette décision vient d’être confirmée une nouvelle fois en Cour d’appel. 

M. Bernard est toujours à l’emploi du PFK du boulevard Hamel.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.