Soutenez

Deux agresseurs sexuels envoyés derrière les barreaux

TRIBUNAL. Deux dossiers en matière sexuelle ont cheminé récemment au palais de justice de Québec. Dans chaque cas, les accusés ont été condamnés à des peines de prison, l’une qui se poursuit et l’autre qui débute.

Palais de justice de Québec.

(Photo TC Media – Archives)

Bruno Tremblay, 9 mois pour attouchements dans le bus

Ayant plaidé coupable plus tôt cet été et accepté d’être incarcéré préventivement à la suite d’attouchements commis dans un bus du RTC, Bruno Tremblay a connu son sort, lundi. Au terme des représentations des parties faisant l’objet d’une suggestion commune, le juge Christian Boulet a accepté la proposition qui lui a été faite d’imposer une peine de 9 mois de détention.

Le frêle prévenu au crâne dégarni était accusé d’attouchements par-dessus les vêtements aux parties génitales et aux seins d’une ado de 14 ans dans le parcours de bus 93 du RTC, l’été dernier. Il avait été arrêté quelques jours plus tard, lorsque la victime a reconnu son agresseur dans le même bus. Un rapport sexologique étoffé a mis en évidence les problèmes de Tremblay, pour lesquels il affiche des antécédents en pareille matière pour des actes similaires survenus en 2006.

La Couronne et la Défense, représentées respectivement par Me Valérie Lahaie et Me Nesrine Hassen, ont insisté sur la nécessité pour l’accusé de suivre une thérapie pour maîtriser ses pulsions sexuelles. En soustrayant la détention préventive équivalant à 8 mois et 1 semaine calculée à temps et demi, Tremblay restera derrière les barreaux pour encore 3 semaines. La peine est assortie d’une probation et d’un suivi de 3 ans, ainsi que des interdictions de communiquer avec sa victime et de se trouver dans le bus 93.

Alain Lapointe, 4 ans et demi pour agressions pédophiles

Un enseignant à la retraite de l’école secondaire Saint-Jean-Eudes, à Charlesbourg, a été condamné vendredi à 4 ans et demi de détention. Âgé de 66 ans, Alain Lapointe a été reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement un ado de 13 ans durant une période de 24 mois après sa retraite. L’accusé a aggravé sa cause en filmant ses ébats. Par ailleurs, la médiatisation du dossier a fait sortir de l’ombre deux autres victimes masculines pour des délits sexuels survenus à la fin des années 1960 et au début des années 1970.

Au moment de rendre sa sentence, la juge Réna Émond a souligné le profil narcissique et peu empathique de l’ancien professeur envers les victimes alors sous sa responsabilité. La peine d’incarcération ordonnée se trouve à mi-chemin entre les demandes de la Couronne et de la Défense. Elle a imposé à Lapointe des peines consécutives de 3 ans pour les agressions récentes répétées, de 1 an pour production de pornographie juvénile et de 6 mois pour les crimes d’époque.

TC Media

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.