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Peine dans la collectivité pour un père violent et indécent

TRIBUNAL. Un père violent et ayant commis des gestes déplacés à l’endroit de sa fille s’en est tiré avec une peine relativement clémente. Ses bonnes intentions combinées à une preuve qui n’était pas des plus solides lui auront permis d’obtenir une détention dans la collectivité plutôt que de prendre le chemin du pénitencier.

Palais de justice de Québec.

(Photo TC Media – Archives)

Lors d’une dispute avec sa fille alors âgée de moins de 18 ans, le paternel aurait outrepassé son autorité parentale. Hors de contrôle, il aurait d’abord giflé la victime avant de la prendre à la gorge et de la pousser contre un meuble. Sans qu’on sache la teneur de la chicane, durant la bousculade l’homme aurait commis des attouchements aux seins et aux parties génitales de l’ado.

Une plainte a été déposée par la fille de l’accusé un certain temps après les faits. Ses souvenirs étant vagues, la preuve a été ardue à assembler. Selon ce que le procureur de la Couronne, Me Régis Juneau-Drolet, a précisé au juge Pierre Rousseau, la suggestion commune de peine s’avère exceptionnelle pour trois principales raisons.

«D’abord, elle tient compte du fait que le père a évité un témoignage traumatisant à sa fille en plaidant coupable rapidement. Ensuite, la preuve s’appuyait sur un témoignage peu précis quant aux événements. Nous prenons également en considération la reprise en main de l’accusé, qui s’est mobilisé afin de participer à un programme de gestion de son impulsivité», a expliqué Me Juneau-Drolet, ajoutant que la jeune femme aujourd’hui d’âge majeur ne tenait pas à voir son père se retrouver en prison.

La peine de 20 mois de détention dans la collectivité sera purgée en deux temps par le père. Il sera d’abord assigné en permanence à sa résidence pour les 12 premiers mois, excepté pour aller travailler et pour faire ses emplettes le samedi après-midi. Par la suite, il sera tenu de respecter un couvre-feu de 22h à 7h durant les 8 mois restants. S’ajoutent une probation de 2 ans, un suivi de 18 mois, une interdiction d’importuner sa fille, un prélèvement d’ADN, en plus de ne pas pouvoir posséder d’armes pendant 10 ans.

Report fraude au lit

Une cause rare de fraude au lit a connu un report au stade de la sentence. La juge Marie-Claude Gilbert a demandé aux parties une semaine de plus avant de rendre sa décision. Ce n’est donc que le 20 mars qu’on saura si Charles Dufour est coupable ou non d’une agression sexuelle pour le moins inusitée.

Rappelons qu’au terme d’une soirée bien arrosée dans les bars, ce dernier s’était glissé dans le lit de son bon ami, après que celui-ci eut fait l’amour avec sa conquête de la soirée. La jeune femme a eu une seconde relation sexuelle complète avant de se rendre compte de la supercherie, au moment où Dufour quittait la chambre sombre. Elle a déposé une plainte à la police pour abus sexuel.

TC Media

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