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Le responsable d’une explosion à Donnacona plaide coupable

TRIBUNAL. Venu pour subir son procès, l’individu responsable d’une violente déflagration ayant ébranlé un vieux quartier de Donnacona, le printemps dernier, a décidé de couper court aux procédures. Contre toute attente, Martin Delisle a plaidé coupable à des accusations d’usage négligent d’explosifs artisanaux.

(Photo TC Media – Archives)

Le résident de l’endroit âgé de 40 ans a reconnu sa culpabilité à des chefs de possession et fabrication de substances explosives. Par ailleurs, deux des quatre chefs initialement portés contre lui ont été retirés, soit ceux d’incendie par explosion causant des lésions; et incendie par explosion causant des dommages.

Rappelons que la Sûreté du Québec s’était rendue à Donnacona, aux petites heures du matin le 18 mai. L’enquête portait sur la présence de substances explosives artisanales dans un logement. Deux personnes avaient alors subi des blessures causées par une forte déflagration. Un périmètre de sécurité avait été érigé à l’angle des rues Kernan et de l’Église. Des artificiers avaient été appelés en renfort pour sécuriser l’endroit.

Avant son arrestation survenue le 8 juin, Delisle avait dû être hospitalisé pour soigner de graves blessures, dont une amputation à une main. Présent lors des événements dramatiques, un ami de l’accusé, Patrick Roy, avait subi des blessures à la tête. Le logement avait été lourdement endommagé.

Delisle a admis que l’explosion a été provoquée par ses manipulations de substances explosives de type triperoxyde de triacétone (TATP en anglais). Il tentait de mettre à profit des renseignements glanés sur Internet depuis des mois. Selon les informations divulguées lors des étapes préliminaires du dossier, le prévenu s’amusait avec des matières explosives dans le but de provoquer de petites détonations. Éventuellement, il projetait de faire sauter un vieux pont abandonné dans Portneuf, afin de récupérer le métal.

La Couronne a notamment fait valoir que Delisle semblait se croire, à tort, un expert en matière d’explosif. Soulignant au passage son inquiétude devant la facilité de trouver les produits chimiques requis en vente légale. La cause reviendra au palais de justice de Québec le 24 mars à l’étape de représentation sur la peine.

TC Media

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