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Procès pour ivresse… aux commandes d’un petit avion

TRIBUNAL. Accusé de conduite d’un petit aéronef avec les facultés affaiblies et de menaces envers des voisins, le propriétaire de l’aérodrome de Pintendre, Jacques Bernier, était de passage au palais de justice de Québec, mardi. Son nouvel avocat de Défense, Me Richard Gosselin, a déposé une requête en exclusion d’éléments de preuve.

Jacques Bernier, pilote et propriétaire de l’aérodrome de Pintendre. (Photo TC Media – François Cattapan)

En août 2014, l’homme de 59 ans avait raté une manœuvre de déplacement de son avion personnel, qui a percuté une clôture en bordure de piste. Croyant qu’il était en difficulté et que la situation pouvait être périlleuse, des voisins ont composé le 911. Arrivés sur place, les policiers de Lévis ont soupçonné l’état d’ébriété du pilote, ce qu’a confirmé un test d’alcoolémie.

Selon les informations obtenues à l’époque, la clôture dans laquelle l’avion s’est arrêté sépare le terrain de l’aérodrome de celui de Jocelyn Lapointe. Avant l’intervention policière, Bernier aurait «proféré des menaces de brûler, détruire ou endommager» la résidence de ce dernier. Cette mésaventure s’inscrit dans la saga du bruit et des nuisances dénoncés par le comité des voisins de l’aérodrome.

La procureure de la Couronne, Me Justine Denis-Giard, a contesté en vain la requête de la Défense. Elle a fait valoir que l’accusé et le plaignant étaient présents, ainsi que huit policiers assignés comme témoins. Évoquant le droit de l’accusé à une défense pleine et entière, la juge Réna Émond a néanmoins accepté d’entendre la requête en exclusion. La cause reviendra à l’étape du procès le 16 mars prochain.

TC Media

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