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Recours collectif autorisé contre le pasteur Claude Guillot

Justice
QMM met un terme à ses procédures juridiques contre le tramway, mais pas à son opposition au projet. Photo: Métro Média – Archives

TRIBUNAL. Revirement de situation dans le dossier des plaignants de sévices infligés par le pasteur Claude Guillot et les églises baptistes de Québec et de Victoriaville. Elles pourront finalement déposer un recours collectif. Cette autorisation prononcée par la Cour d’appel infirme une décision contraire émise en 2020 par la Cour supérieure.

Dans son jugement, la Cour d’appel estime que le juge de première instance a commis des erreurs de droit. Elle déclare non fondée son appréciation des critères d’appréciation de la demande de recours collectif. Ainsi, la diversité des gestes reprochés d’un plaignant à l’autre et leur répartition à des époques et des endroits différents ne peuvent être considérées comme défavorables.

Bref, les jeunes ayant dénoncé des maltraitances dans l’école baptiste La Bonne Semence de Victoriaville et sa succursale clandestine de Québec pourront intenter un recours collectif. Le contexte général fait était de personnes mineures ayant subi des sévices de la part du pasteur, alors qu’il se trouvait en situation d’autorité.

Selon ce que rapporte Radio-Canada, la base du recours porte sur la réclamation «d’une somme globale de 4M$, afin d’indemniser chaque ancien élève». Rappelons que Claude Guillot fait également l’objet d’un procès criminel, pour des accusations de sévices physiques et psychologiques à l’endroit de six plaignants élèves sur une longue période.

Métro Média

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