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Séminaire Saint-François: après un leurre d’enfant, des organes génitaux à l’écran

Photo gracieuseté Photo:

CRIME. Après avoir vu un enseignant qui occupait également les fonctions d’entraîneur de football être accusé de leurre d’enfants, le Séminaire Saint-François est de nouveau dans l’embarras alors qu’un autre professeur a quitté ses fonctions pour avoir montré ses organes génitaux lors d’une classe virtuelle.

Plusieurs vidéos ont circulé sur le web alors qu’on peut voir l’homme devant la caméra en train de se replacer le sexe. Pendant un bref instant, on peut voir le pénis de l’individu dans la vidéo d’une durée de 6 secondes. Dans une autre vidéo de 10 secondes, l’homme en question plonge sa main droite dans son pantalon avant de ressortir sa main et de lécher les doigts de ses deux mains.

Étant donné la nature très sensible des vidéos, Québec Hebdo a choisit de ne pas les mettre en ligne.

Le directeur fait face à la musique

Luc Savoie et le Séminaire Saint-François ont déjà connu des meilleures journées. Photo gracieuseté

Luc Savoie, directeur de l’établissement, a bien voulu retourner notre appel, et répondre aux questions sans minimiser l’impact des deux événements.

«Un événement comme on a vécu hier fait l’effet d’une bombe dans une école. Imaginez, nous en avons eu deux. Il y a un caractère absolument exceptionnel qui fait en sorte que la journée d’hier est une journée très sombre et difficile pour notre organisation. Cependant, une fois le choc initial passé, on collabore avec les autorités et on revient aux principes éducatifs de base, qui est de prendre soin des êtres humains et de protéger nos élèves.»

Le directeur a confirmé que le professeur a quitté ses fonctions jeudi matin, lors d’une entente à l’interne entre les deux partis qui restera confidentielle.

«Il y a très peu de choses que je peux mentionner car le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a pris les choses en main ce matin. Tout ce que je peux confirmer est que l’enseignant ne fait plus partie de notre personnel. Je dois souligner que le SPVQ a été d’un professionnalisme sans faille dès le début des évènements.»

Sans avertissement

Luc Savoie avoue également que les deux évènements, qui ne sont pas liés, a pris son monde par surprise. «Il n’y a eu aucun avertissement, aucun drapeau rouge parce que nous aurions travaillé en prévention plutôt qu’en gestion de crise. Les contrôles de sécurité habituels (antécédents judiciaires) avaient été faits dans les deux cas. J’assure également que la formation adéquate a été donnée sur la sécurité pour donner des classes virtuelles. Quand j’ai pris connaissance de la situation, il y a un mélange de sentiments comme la surprise, la colère et la déception, mais mes pensées se tournent rapidement à tous nos élèves alors que tous nos efforts sont faits pour assurer leur sécurité et leur bien-être.»

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