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Accusations portées contre le tireur de pancarte électorale

Pancarte électorale mitraillée Ali Dahan
Durant la campagne électorale provinciale de 2018, une pancarte du candidat indépendant Ali Dahan avait été criblée de projectiles de plastique. Ce dernier avait cru sa vie menacée. Photo Métro Média – Archives Photo:

TRIBUNAL. L’individu qui a mitraillé de projectiles une pancarte de candidat aux élections provinciales, l’automne dernier, a été formellement accusé mardi de méfait public et d’utilisation négligente d’une arme.

Étudiant de 26 ans sans antécédents judiciaires, Roberto Cyr Delcourt a pu conserver sa liberté sous promesse de comparaître pour la suite des procédures. Il doit également respecter l’engagement de ne pas posséder d’armes.

Rappelons que le jeune homme s’était livré aux autorités après avoir constaté la commotion occasionnée par son geste irréfléchi. En remettant sa carabine à air comprimé (airsoft), il avait expliqué aux policiers avoir simplement essayé sa nouvelle acquisition. La première cible trouvée a été une pancarte électorale dans le parc en face de son domicile. Son intention n’était pas guidée par la haine ni le racisme.

La cause reviendra devant le Tribunal au palais de justice de Québec en début d’année. L’étape préliminaire de la comparution est prévue le lundi 28 janvier.

Victime aux abois

De son côté, la victime s’est inquiétée des intentions du système judiciaire. Le candidat indépendant Ali Dahan, dont la pancarte électorale a été prise pour cible, a ameuté les médias à plusieurs reprises dans cette affaire. Il disait craindre que le dossier soit abandonné et qu’aucune accusation ne soit portée contre le malfaiteur.

À la Direction des poursuites criminelles et pénales (DPCP), on affirmait pourtant que la justice suivait son cours. On comprenait donc mal les sorties publiques de la victime, puisque la comparution de l’accusé était prévue au rôle de la Cour du 18 décembre.

Par expérience, il ne faudra pas s’attendre à ce que ce délit mineur fasse l’objet d’une lourde peine. Le juge prendra en considération comme facteurs atténuants la dénonciation du délinquant, les regrets pour son geste et l’étourderie momentanée. Ce genre d’offense est généralement puni par une amende et/ou des travaux communautaires.

Métro Média

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