Mort suspecte dans Saint-Roch : Le coroner conclut à une mort naturelle

CORONER. L’autopsie de Billie Caron, cette jeune femme de 19 ans, retrouvée au sol dans le secteur Saint-Roch de Québec, l’hiver dernier, révèle une mort subite arythmique associée à un prolapsus mitral, selon le coroner Me Donald Nicol.

Le 5 mars 2016, Billie Caron était sortie fumer avec un ami lorsqu’elle s’est effondrée au sol et a perdu connaissance. Des manœuvres de réanimation sont alors pratiquées jusqu’à son arrivée à l’Hôtel-Dieu de Québec et son décès est malheureusement constaté une heure après les événements.

Selon ses proches, la jeune femme était en «excellente condition physique et n’avait aucun problème de santé», souligne-t-on dans le rapport. Or, l’autopsie faite à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec a permis de relever certaines anomalies cardiaques.

Le pathologiste constate un «prolapsus de la valve mitrale, une dégénérescence myxomateuse de la valve mitrale et une fibrose interstitielle de la paroi ventriculaire en regard des deux piliers de la valve mitrale». De plus, l’autopsie a permis de constater une «communication inter auriculaire», mais «aucune autre lésion contributive au décès n’est observée». Les «anomalies ont probablement causé une mort subite arythmique», conclut le pathologiste.

Billie Caron est donc décédée d’une mort subite arythmique associée à un prolapsus mitral, selon le coroner.

Si les autorités ont d’abord suivi la piste d’une intoxication, cette hypothèse est maintenant formellement écartée.

Les analyses toxicologiques ont démontré une alcoolémie sanguine de 50ml/100mg, alors que la concentration permise pour conduire est de 80ml/100mg, souligne le rapport. Aucune autre substance n’a été détectée.

Les informations recueillies par les policiers ne relèvent par ailleurs rien d’anormal dans les heures précédant le décès de la jeune femme.

Québec Hebdo