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Les amateurs de Pokémon conviés au défunt casse-croûte Chez Anthony

Maxime Ross est le propriétaire de la Boutique V-Max situé au 216 rue Seigneuriale. Photo: Benjamin Aubert/Métro

«Un jour je serai le meilleur dresseur. Je me battrai sans répit. Je ferai tout pour être vainqueur. Et gagner les défis.» Ces quelques mots tirés de la chanson thème de la série télévisée des Pokémon, Maxime Ross les connaît bien. Passionné par cet univers depuis sa tendre enfance, l’homme d’affaires a complètement revampé le local du défunt casse-croûte Chez Anthony pour le transformer en boutique spécialisée de cette franchise japonaise.

Bien que sa passion pour ces petites créatures attachantes ait toujours été bien vivante, il n’avait jamais envisagé ouvrir un magasin qui leur était entièrement dédié. Jusqu’à ce que… la pandémie survienne. «En opérant le casse-croûte, ça a été très difficile du côté de l’approvisionnement. Les prix n’arrêtaient pas d’augmenter et c’était difficile d’avoir des produits de base comme le poulet ou des boulettes de burger. L’été 2021 a été très éprouvant et quand la poussière est retombée, on a pris la décision de fermer», explique celui qui peut compter sur le soutien de sa partenaire de vie.

Le couple se retrouvait alors avec un local vide. «Pendant la pandémie, Pokémon a connu un regain de popularité et j’ai ressorti mes vieilles affaires. L’idée est arrivée et on a tout refait les murs, les planchers, le plafond et l’isolation». La nouvelle boutique a finalement ouvert ses portes à la mi-août.

Pas seulement des produits dérivés

Sur place, on peut retrouver plusieurs produits dérivés liés à la franchise. Peluches de toutes les tailles, casquettes, cartes, figurines, jeux… La liste est longue. «Les gens de Pokémon, ils sont vraiment incroyables sur le plan marketing. Récemment, ils ont même lancé un jeu de société inspiré de Pokémon GO. Tout ce qu’on retrouve dans le jeu numérique, c’est maintenant aussi disponible sous forme de cartes», décrit M. Ross en allant chercher le jeu en question sur les tablettes. Parlant de Pokémon GO, ceux qui y jouent encore — oui, il y en a! — trouveront un PokéStop et un gym à l’emplacement de la boutique dans le jeu virtuel.

La boutique organise également des tournois de Pokémon tous les vendredis, un jeu qui se dispute avec des cartes et qui a une part de hasard. Comme l’espace est limité, seulement 14 participants peuvent s’inscrire à chaque occasion. «Les joueurs, c’est une très bonne clientèle. La communauté est vraiment incroyable. On reçoit des nouveaux joueurs chaque semaine, on en a même un qui vient du Nouveau-Brunswick qui nous a trouvés en cherchant où il pouvait jouer à Québec!».

Long processus

Comme la marque Pokémon est une franchise qui rapporte des milliards de dollars à l’échelle internationale, ne devient pas un commerçant spécialisé qui veut. Le propriétaire de la boutique de Beauport révèle qu’il a même dû visiter un notaire et faire vérifier ses antécédents judiciaires pendant le processus de négociation avec la maison-mère. «Ça fait en sorte que je suis maintenant autorisé à faire des événements sanctionnés et à distribuer du matériel officiel. J’ai aussi accès à des formations pour organiser des tournois et être juge. Il y a un bon cahier de charge avec plusieurs exigences», détaille-t-il.

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