La parole aux candidats: Beauport – Limoilou

POLITIQUE. Cette semaine, Beauport Express vous présente les candidats dans la circonscription de Beauport– Limoilou à l’aide de cinq phrases à terminer.

Simon-Pierre Beaudet, Nouveau Parti démocratique

Je me présente en politique parce que… «il y a urgence climatique, et que le NPD présente la plateforme la plus complète et la plus ambitieuse sur la question.»

Ma priorité locale après mon élection sera: «de travailler en concertation avec les acteurs locaux sur les enjeux environnementaux : qualité de l’air, activités du port et combat contre les nuisances (troisième lien, projet Laurentia, etc.).»

Pour son développement économique, la région de Québec a besoin: «d’investissements structurants dans le logement social et le transport en commun.»

La protection de l’environnement passe par: «une transformation complète d’une économie basée sur l’extractivisme et l’exploitation des énergies fossiles, vers une économie verte.»

À l’ère numérique, notre identité culturelle passe par: «notre identité culturelle nécessite de taxer les géants du web pour que les médias et industries culturelles luttent à armes égales sur leur propre territoire.»

(Photo gracieuseté)

Résident du quartier Maizerets, Simon-Pierre Beaudet a grandi à Limoilou et enseigne au cégep en littérature. L’homme de 43 ans est également auteur et père de trois enfants. Il s’est présenté comme candidat aux élections fédérales de 2006 et 2008 dans Beauport-Limoilou sous la bannière du NPD.

Alicia Bédard, Parti populaire du Canada  

Je me présente en politique parce que…«il est temps d’être honnête avec la population et de proposer des mesures concrètes qui vont bénéficier à tous les canadiens et non à des groupes spécifiques pour acheter leurs votes. Seul le Parti populaire de Maxime Bernier offre de le faire».

Ma priorité locale après mon élection sera: «de défendre tous mes concitoyens qui paient trop d’impôts pour les services qu’ils reçoivent et de continuer d’aller à leur rencontre afin de connaître leurs priorités.»

Pour son développement économique, la région de Québec a besoin: «d’un troisième lien à l’est et de contrer la pénurie de main d’œuvre en rendant le travail attrayant, notamment en montant le revenu minimum garanti à 15 000$ par année.»

La protection de l’environnement passe par: «des solutions concrètes afin d’assainir les sols et les cours d’eau. Non par des objectifs inatteignables et destructeurs pour l’économie comme l’accord de Paris ainsi que la taxe sur le carbone.»

À l’ère numérique, notre identité culturelle passe par: «nécessite d’être protégée en s’assurant de son respect à travers sa diversité et en mettant fin au multiculturalisme extrême afin de garder notre pays uni et assurer la cohésion sociale. Nous devons nous concentrer sur ce qui nous unit en tant que Canadiens et non sur ce qui nous divise.»

(Photo gracieuseté)

Alicia Bédard a grandi à Beauport et est bachelière en relations industrielles. La femme de 23 ans est une passionnée de politique.

Antoine Bujold, Parti libéral du Canada

Je me présente en politique parce que… «je crois dans la démocratie, et je crois que je peux faire une différence en représentant les préoccupations de mes concitoyens.»

Ma priorité locale après mon élection sera: «de travailler d’arrache-pied dans un processus de consultation avec les membres des communautés de la circonscription, et  d’établir les priorités de mon mandat selon ces consultations.»

Pour son développement économique, la région de Québec a besoin: «de plus d’investissement dans les transports en commun régional et local, de plus d’accès à la toile informatique à haute vitesse et un meilleur service de téléphonie portable et de subventions pour les projets de développement durable et dans l’énergie verte et les économies coopératives.»

La protection de l’environnement passe par: «le soutien des régions dans leurs efforts pour s’adapter aux changements climatiques et pour les aider à transformer leurs économies vers des approches durables, soutenables et vertes.»

À l’ère numérique, notre identité culturelle passe par: «la taxation des grandes compagnies comme Netflix, Facebook, et Amazon, entre autres, pour réinvestir dans le soutien de nos artistes, nos organismes culturels, nos médias locaux, et pour appuyer le rayonnement de nos communautés.»

Antoine Bujold est un entrepreneur de 42 ans. Il a été copropriétaire des restaurants Brynd Smoked Meat et occupe présentement le poste de conseiller en affaires gouvernementales. Il est père de trois enfants.

Alupa Clarke, Parti conservateur du Canada

Je me présente en politique parce que… «je veux servir mon pays et aider mon prochain. C’est également pour cette raison que j’ai fait du service militaire pendant 5 ans. La politique nous permet, collectivement, de faire avancer des projets. Ensemble, continuons le travail entamé il y a quatre ans.»

Ma priorité locale après mon élection sera: «de poursuivre le travail en marche depuis quatre ans, c’est-à-dire: renforcer le développement économique dans le comté, briser le cynisme politique en étant un député de proximité et, enfin, donner des services exemplaires aux citoyens à mon bureau de comté.»

Pour son développement économique, la région de Québec a besoin: «d’un troisième lien à l’est. Ce projet constitue la priorité du Parti conservateur du Canada pour la grande région de Québec. Également, nous allons trouver des solutions pour pallier au problème de la pénurie de main-d’œuvre.»

La protection de l’environnement passe par: «l’innovation et des investissements massifs dans des technologies vertes. Ce n’est pas en taxant davantage les Canadiens en imposant une taxe sur le carbone que nous réussirons à abaisser nos émissions de gaz à effet de serre.»

À l’ère numérique, notre identité culturelle passe par: «nécessite que l’on établisse des balises claires, et cela pour protéger les artistes et les entreprises de chez nous face à la concurrence déloyale des géants du Web. Également, le gouvernement doit moderniser les lois encadrant la protection des données personnelles.»

(Photo gracieuseté)

Alupa Clarke est le député sortant de la circonscription de Beauport-Limoilou. Il est âgé de 33 ans et est père de deux enfants.

Dalila Elhak, Parti vert

Je me présente en politique parce que… «les trois paliers de gouvernements veulent à tout prix privilégier l’intérêt économique aux dépens du bien être des citoyens (port, 3e lien, incinérateur, étalement urbain sur nos terres agricoles, vente du patrimoine à 1$, etc.). Je pense aussi que ma formation académique et mon expérience de vie me permettent de mieux défendre les droits des citoyens et de donner une nouvelle image des élus qui sont davantage au service de leurs concitoyens.»

Ma priorité locale après mon élection sera: «de mettre fin à la vente des terres agricoles et bâtiments religieux patrimoniaux pour des promoteurs immobiliers. Néanmoins, la mise en place d’une législation fédérale contraignante est cruciale pour les protéger de tout éventuel projet de développement urbain.»

Pour son développement économique, la région de Québec a besoin: «d’un centre mondial d’innovation technologique qui regroupe toutes les spécialités sous le même toit.»

La protection de l’environnement passe par: «la volonté politique, des lois strictes sur l’obligation environnementale de tout projet économique, la sensibilisation et l’investissement massif dans les technologies vertes.»

À l’ère numérique, notre identité culturelle passe par: «nécessite la taxation des géants du Web sur leurs services et leurs revenus en provenance du Canada. Ces sommes seront investies pour rendre nos médias et nos productions médiatiques plus compétitives.»

(Photo gracieuseté)

Chroniqueuse radio à la station CKIA, Dalila Elhak est également propriétaire d’un commerce à Limoilou. Elle est cheffe de famille monoparentale avec trois enfants à charge.

Julie Vignola, Bloc québécois

Je me présente en politique parce que… «je crois qu’il est possible de changer la société grâce à la politique et ce, même si ce n’est pas toujours évident.  La politique est au coeur de nos vies, que nous  l’aimions ou pas. Étant au coeur de nos vies, elle devient un moyen d’améliorer la situation des autres.  Par « autres », je pense non seulement aux électeurs actuels, mais également aux générations futures.  Les gestes et les projets que nous faisons aujourd’hui devraient être faits avec un esprit de responsabilité envers les prochaines générations. »

Ma priorité locale après mon élection sera: «de m’assurer que les dossiers en cours avec l’actuel député ne soient pas détruits. Ce type de pratique qui a eu cour dans le passé un peu partout au Canada est une insulte aux efforts et au temps investi par les citoyens, les organismes et les entreprises dans l’amélioration de situations qui les touchent. Une fois cela fait, je m’appliquerai à établir une collaboration de tous les instants avec les organismes communautaires, les entreprises et les autres ordres de gouvernement afin que notre circonscription soit un exemple d’efficacité.»

Pour son développement économique, la région de Québec a besoin: «d’une vision d’avenir courageuse qui alliera innovation technologique, connaissance et protection de l’environnement.»

La protection de l’environnement passe par: «des actions individuelles et collectives, par des citoyens corporatifs responsables et par une conscientisation qui se traduit en gestes, pas seulement en pensées.»

À l’ère numérique, notre identité culturelle passe par: «d’être reconnue pour sa qualité et protégée.»

(Photo gracieuseté)

Julie Vignola est enseignante au secondaire spécialisée en histoire, géographie et anglais. La femme de 42 ans est mère de quatre enfants.

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