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Des animaux en danger

FAUNE. Voici quelques uns des animaux surveillés par le centre de données sur le patrimoine naturel du Québec que l’on retrouve dans la région de la Capitale-Nationale.

Tortue mouchetée

La tortue mouchetée ou tortue de Blanding vit dans le sud de l’Ontario et du Québec, en Nouvelle-Écosse et dans plusieurs États du nord et du centre des États-Unis. Elle fréquente les étangs, marais, marécages et baies de lacs ou de rivières, étangs de castors et fossés peu profonds, là où la végétation aquatique est abondante. Le dessous de la tête est jaune, ses yeux sont proéminents et sa carapace foncée est ornée de mouchetures jaunes. Elle peut atteindre 27 cm, et 50 lb. Elle vit de 40 à 50 ans.

En danger critique au Québec, elle est plutôt considérée comme « apparemment sécure » au niveau de son aire de répartition. On en recense 35 au Québec selon le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec.

Carcajou

Le glouton ou carcajou est un mammifère solitaire et farouche de la taille d’un petit ours au régime alimentaire omnivore à dominante carnivore. Il se nourrit le plus souvent de carcasses de gros animaux. Sa fourrure est dense et ne retient pas l’eau, ce qui lui permet de résister aux grands froids caractéristiques de son aire de répartition, la taïga et la toundra d’Amérique du Nord et d’Eurasie.

Il peut être très dangereux, ce qui lui vaut une réputation d’animal redoutable dans la culture populaire. Son nom québécois de «carcajou» serait d’origine algonquienne. Il proviendrait d’une modification de «kwi’kwa’ju», qui signifie «esprit maléfique», nom donné à l’animal par la tribu des Micmacs.

Menacé, le carcajou est en danger de disparition dans tout l’est du Canada. Il est considéré comme en danger critique au Québec. Seuls 11 individus ont été recensés selon le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec.

Aigle royal

L’Aigle royal est une espèce de grands rapaces. C’est un oiseau brun foncé, avec un plumage plus brun doré sur la tête et le cou. L’aigle royal utilise son agilité, sa vitesse et ses serres puissantes pour attraper ses proies. Il niche en altitude, dans les falaises, les arbres ou sur les structures humaines comme des poteaux téléphoniques. Victime de persécutions, il a fui les plaines et est devenu presque exclusivement montagnard.

L’aigle royal a subi certaines extinctions locales et il est protégé dans plusieurs pays depuis les années 1970. Il est aujourd’hui classé « sécure » au niveau de son aire de répartition totale, mais il est en danger ou vulnérable au Québec.

Pygargue à tête blanche

Le Pygargue à tête blanche, l’emblème national des États-Unis, est une espèce de rapaces qui vit en Amérique du Nord. Malgré sa dénomination populaire d’aigle à tête blanche, il ne s’agit pas d’un aigle, mais d’un pygargue : il s’en distingue par son régime alimentaire, essentiellement composé de poissons, mais aussi notamment par son bec massif. Il vit près des lacs, des rivières et des zones côtières.

Le pygargue à tête blanche est sensible aux activités humaines et recherche les zones les plus sauvages. Conséquemment, bien qu’il ne soit pas nicheur aux Marais du Nord, on l’y observe à l’occasion.

L’espèce était autrefois commune dans toute l’Amérique du Nord avant d’être menacée au milieu du XXe siècle. La fragilisation de la coquille des œufs due à l’usage du pesticide DDT, la dégradation du milieu naturel, la chasse illégale et l’électrocution sur les lignes à haute tension sont des facteurs qui ont réduit la population des pygargues. Protégé dès 1918, le pygargue à tête blanche présente aujourd’hui une population stable. Toutefois, la population au Québec reste vulnérable même si l’espèce est en légère augmentation.

*Avec Wikipédia

À lire également: La faune du Québec de plus en plus en danger

 

Groupe Québec Hebdo

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