Soutenez

Commencer l’année scolaire à l’étranger

RENTRÉE. Chaque année, des dizaines d’élèves du secondaire de la région de Québec s’envolent vers de nouvelles contrées pour explorer le monde le temps d’un trimestre. Partis généralement en automne, c’est à leur tour l’hiver venu d’accueillir un étudiant étranger parmi eux.

Élève de quatrième secondaire au Séminaire des Pères Maristes, Justine Paquet s’apprête à partir trois mois en Espagne, dans le village de Tarrega, aux environs de Barcelone. «J’avais envie de vivre une expérience unique et différente, explique la jeune fille. Je voulais m’ouvrir sur le monde et vivre mon voyage à cent pour cent, c’est pourquoi j’ai choisi l’Espagne comme destination.»

Plusieurs destinations différentes sont offertes aux élèves qui vivent leur voyage avec l’organisme Éducation internationale, une coopérative qui s’occupe de gérer ce genre d’initiative. L’Allemagne, le Canada anglais, la France et le Mexique font partie, tout comme l’Espagne, des destinations prisées par les élèves. «À chaque année, on a une centaine d’élèves qui s’envolent dans les quatre coins du Québec», rapporte la conseillère aux échanges internationaux, Sylvie Meunier.

Savoir bien recevoir

Les élèves inscrits pour cette année partent très bientôt, avec le début des classes. Partis pour trois mois à l’étranger, leur voyage ne s’arrête pourtant pas à leur retour. Ils devront cet hiver accueillir chez eux leur correspondant. «Nous lui avons déjà trouvé une chambre où dormir et nous commençons à penser aux activités où nous aimerions l’emmener», confie Justine Paquet.

Chaque école doit avoir un responsable sur place qui chapeaute l’échange étudiant, rapporte Sylvie Meunier. «Ça prend une ressource locale pour pouvoir intervenir s’il y a un pépin», explique-t-elle.

Les élèves ne sont pas évalués lors de leur séjour à l’étranger, ce qui peut rendre frileux quelques intéressés. Des élèves de tous les niveaux académiques participent à l’échange à chaque année, selon Sylvie Meunier. «Ce n’est pas réservé à l’élite», croit-elle. Justine Paquet n’est pas inquiète pour son retour. «J’ai une bonne capacité d’adaptation, alors je crois être capable de bien reprendre la matière durant le temps des fêtes», admet-elle.

La notion de nouvelles langues est aussi à prendre en compte au moment de choisir sa destination. Les élèves qui choisissent l’Allemagne doivent notamment prendre des cours de base en allemand pour pouvoir se débrouiller une fois sur place. «Comme ce n’est pas une matière qu’on enseigne à l’école, on se donne le mandat d’outiller un peu les élèves», affirme la conseillère Sylvie Meunier. Pour l’anglais et l’espagnol, aux écoles d’évaluer le niveau de langue de leurs élèves. L’immersion totale dans leur nouveau pays leur permettra par la suite d’apprendre à la vitesse grand V.

Québec Hebdo

Provenance des participants dans la région de Québec::

École secondaire Joseph-François-Perrault: 4

École secondaire Roger-Comtois: 1

Polyvalente de L’Ancienne-Lorette: 1

École secondaire de Rochebelle: 5

Des Pionniers (Laure-Gaudreault): 1

Polyvalente de Charlesbourg: 2

École secondaire la Courvilloise: 4

École secondaire la Seigneurie: 3

École secondaire le Sommet: 1

École Saint Pierre et Sentiers: 3

École secondaire du Mont Saint Anne: 3

École Samuel-De Champlain: 1

Collège François de Laval: 4

Collège Jésus-Marie: 1

École secondaire François-Bourrin: 1

Juvénat Notre-Dame du St-Laurent: 1

École Saint-Jean-Eudes: 3

Séminaire des Pères Maristes: 5

À lire également:

Soutenir et accompagner ses élèves

Témoignages d’anciens participants

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.