Le vox populi l’emporte sur le vox Dei!

La récente élection municipale, si rocambolesque a-t-elle été, a laissé des cicatrices profondes sur l’échiquier municipal. La population a dessiné un nouveau tableau où, bien tristement, deux joueurs étoiles ont été évincés de la salle des conseillers municipaux: Marie-Josée Savard et Jean Rousseau.

Il est très regrettable, considérant leur expertise considérable, que deux joueurs de leur calibre ne soient sur l’alignement partant ni sur le banc. Est-ce un plus pour la démocratie municipale? Certainement pas! Nous n’avons pas le luxe de perdre deux de nos meilleurs frappeurs qui pourraient s’illustrer!

À mon sens, il est clair que le vote d’une population est davantage émotif que logique. Les règles du jeu sont ainsi conçues, faut-il comprendre! Sans égard à l’allégeance politique, le « vox populi » l’emportera sur le « vox Dei ». Devrons-nous dire: gouvernons à la grâce du peuple ou de Dieu?

Michel Beaumont, Québec