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Le crucifix de Duplessis : une initiative politique

Un récent recensement effectué par Radio-Canada permet de constater qu’environ 50 % des villes de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches ont déjà retiré le crucifix de leur salle de conseil. Sur la quarantaine de municipalités rejointes par Radio-Canada, dix-neuf l’ont toutefois conservé.

Et pourtant, je suis d’avis que Duplessis souhaitait, en plaçant le crucifix au mur de l’Assemblée législative de l’époque, séparer la couronne britannique et l’Église anglicane de l’État canadien-français au Québec.

Conséquemment, la décision de Duplessis d’installer un crucifix à l’Assemblée législative est une initiative politique et non religieuse, comme on le colporte malheureusement trop souvent. Dans ces circonstances, la présence du crucifix à l’Assemblée nationale a toujours sa place dans un Québec laïc!

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