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Old Dominion et Dierks Bentley livrent une soirée de rêve

Photo: Pat Beaudry/Gracieuseté Evenko

La première soirée historique du tout premier festival country à Montréal s’est conclue en beauté avec les performances d’Old Dominion et Dierks Bentley. Les premiers avaient mis la barre très haute en enchaînant les succès, mais Bentley a assuré tout autant en offrant lui aussi des chansons très bien connues par les amateurs de country de la province et plus loin encore.

Le grand party entre amis de Dierks Bentley

Principale tête d’affiche de la première soirée, l’Arizonien a livré la marchandise, avec un concert qui avait des allures de grand party entre amis.

Après avoir ouvert quelques minutes en retard avec What Was I Thinkin’, Burning Man et I Hold On, il s’est adressé aux spectateurs en soulignant qu’il s’agissait de la première édition de l’événement après trois ans d’attente. «N’est pas merveilleux?», a-t-il demandé avant Living.

Juste avant son succès Woman, Amen, il a salué les performances des artistes féminines qui l’avaient précédé sur scène dans la journée (Ashley McBride, Tenille Townes et autres) et a dédié le titre aux femmes dans l’assistance. 

Après avoir souligné la présence d’un irréductible admirateur en béquilles dans les premières rangées, Bentley a présenté les membres de son équipe dont son technicien de scène PJ qui soulignait son anniversaire. Ça n’en prenait pas plus pour que la foule du Parc Jean-Drapeau se transforme en chorale pour interpréter le classique Happy Birthday

C’est là que la soirée a pris des allures de grande fête puisqu’au moment de reprendre le classique The Devil Went Down to Georgia la chanteuse Ashley McBryde qu’on avait vue en début de soirée est remontée sur scène pour le rejoindre. Ensemble, ils ont complété le grand succès de Charlie Daniels, puis McBryde est restée pour interpréter Bad Angel en formule duo. 

Ce ne fut pas la seule collaboration de la soirée puisque sur l’heure du souper, Bentley s’était invité dans le programme du James Barker Band. Il a aussi invité Tenille Townes à le rejoindre sur les planches quelques minutes après le départ de McBryde. Ensemble, l’Albertaine et l’américain ont chanté Différent For Girls, une chanson que Bentley avait lancée en 2016 avec Elle King. 

Qui dit country, dit aussi souvent bière. Dierks Bentley n’y fait pas exception. À Beers On Me, il en a échangé avec des gens dans l’assistance. Puis, à la fin, il a laissé entendre qu’il aurait bien aimé payer une tournée. Quelqu’un devra lui indiquer que Luke Combs l’a fait au rappel de son concert sur les Plaines d’Abraham à Québec au début du mois de juillet. Il avait mandaté un vendeur ambulant de vider sa caisse en échange de 500 $.

Toujours dans la même thématique, la vedette a invité un spectateur, un certain Dave, sur la scène pendant Am I The Only One pour faire un concours de «shotgun» de bière. «Un prix de consolation» pour le Dave en question puisqu’il avait avec lui une affiche demandant de chanter I Hold On avec l’interprète. On n’aura finalement jamais su si Dave était capable de pousser la note. 

Avant de conclure la soirée, le chanteur a aussi offert Somewhere On A Beach, Free and Easy, 5-1-5-0, Drunk on a Plane. Au rappel, place à l’humour et à la nostalgie. Bentley et ses musiciens sont remontés sur scène costumés et ont rendu hommage au country des années 90 avec notamment des reprises en rafale de T-R-O-U-B-L-E, Should’ve Been A Cowboy, Cowboy Take Me Away, I Hope You Dance et Man! I Feel Like A Woman.

Le départ canon d’Old Dominion

Photo: Pat Beaudry/Gracieuseté Evenko

La première tête d’affiche à fouler les planches de Lasso fut la formation américaine Old Dominion. Dès les premières notes, on a compris que les spectateurs qui s’étaient rassemblés au Parc Jean-Drapeau les attendaient. La foule, dans laquelle il était plutôt facile de se faufiler pour se rendre jusque dans les premières rangées, s’est rapidement concentrée à l’avant des deux scènes principales. 

Menée par le chanteur Matthew Ramsey, la formation a enchaîné les succès tout au long de la soirée à commencer par Make It Sweet et Never Be Sorry pendant laquelle il s’est permis de descendre pour une première fois au parterre, le remontant même jusqu’à la régie via le corridor de sécurité. Puis, les spectateurs sont ont été invité à chanter en chœur avec la formation sur No Such Thing As A Broken Heart. C’est lors d’un silence bien placé aux trois quarts du titre qu’on a entendu les premiers «Olé olé olé» de la soirée, un classique normalement réservé aux demandes de rappel. 

Au cinquième titre du programme, No Hards Feeling, Ramsey a même sorti un petit xylophone portable sur lequel il s’est amusé à jouer quelques notes tout au long du morceau. À Snapback, ce fut au tour du guitariste Brad Tursi d’aller sentir l’énergie des admirateurs de plus près. Un exercice qu’il a refait plus tard dans la soirée.

Hotel Key, Songs For Another Time, et Break Up With Him ont aussi permis aux festivaliers de s’époumoner juste avant que le groupe se lance dans les reprises de Wild Hearts — une chanson enregistrée par Keith Urban, mais d’abord composée par le groupe — et de Learn To Fly des Foo Fighters.

Avant de céder la place à Dierks Bentley, Old Dominion a conclut avec One Man Band et I Was On A Boat That Day, pendant que Trevor Rosen avait revêtu l’uniforme de l’attaquant du Tricolore, Cole Caufield, derrière son accordéon. Matthew Ramsay a pour sa part ajouté que le dernier spectacle du groupe avant que le monde ne se mette sur pause en 2020 avait été au Canada (à Peterborough en Ontario) et qu’il était particulièrement heureux d’être de retour au pays.

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