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«Mission accomplie» pour la première édition de Cigale

Photo: Jonathan Julien & Karl-Érik Bilodeau / Gracieuseté GESTEV

Les organisateurs du nouveau festival Cigale avaient le sourire accroché au visage dimanche au deuxième et dernier jour de l’événement. Les festivaliers présents en grand nombre pour ce premier rendez-vous sur les terrains de la Baie de Beauport ont adopté l’ambiance proposée.

«Hier, je regardais le coucher de soleil et les gens qui se baignaient. Je me suis dit “Wow on a réussi à créer quelque chose qui a une vibe!”. Je voyais des gens un peu partout sur la plage, d’autres qui sont allés avoir du fun devant la scène, à l’arrière sur la terrasse ou qui étaient étalés sur une couverte et c’est exactement ce qu’on voulait», s’est réjoui le chef de l’exploitation du Groupe Sports et divertissement de Québecor, Martin Tremblay.

Avant même la conclusion de la 2e soirée, ce dernier confirmait que l’événement reviendrait dans les prochaines années. «Il y a des milliers de personnes qui sont venues nous voir et qui nous ont fait confiance. On est très content des foules pour une première année. Quand tu ressors d’une fin de semaine comme ça, tu en parles à tes amis, à ta famille et tu planifies revenir. On a déjà beaucoup de gens de l’extérieur de Québec qui sont venus et qui veulent revenir, a-t-il soutenu. C’est un événement qu’on va annualiser et qui deviendra un rendez-vous important. On a de l’espace ici, on peut même agrandir le site.»

Questionné quant à savoir si les futures éditions de Cigale auraient aussi lieu en même temps que le Festivent à Lévis et que le Vélirum au Mont Sainte-Anne, M. Tremblay s’est contenté de mentionner qu’il estimait que la Capitale-Nationale était une destination touristique qui se devait d’avoir plus d’un événement par fin de semaine. «Ce qu’il faut, ce sont des événements uniques. On discute avec les gens du Festivent pour être capable d’être complémentaire. Je pense qu’on est capable de ne pas se limiter à un événement par fin de semaine. Maintenant, ça a adonné comme ça cette année. On va trouver le bon créneau. On sait quelles clientèles se concurrencent», a-t-il mentionné tout en soulignant le travail des équipes de Gestev qui avaient dû être divisées en deux pour livrer le Vélirium au même moment.

Des ajustements opérationnels

Comme pour toute première, des notes ont été prises par les différentes équipes de Gestev. Heureusement, selon Martin Tremblay, les principales améliorations à apporter relèvent du niveau logistique. «Améliorer les installations et les opérations, ça se fait et on est des experts de ça. Ce qu’on ne pourrait pas changer, c’est si la vibe fonctionne ou pas.»

L’un de ces ajustements sera assurément au niveau de l’expérience épicurienne mise de l’avant par le festival. Bien que diversifiée avec notamment des fruits de mer, produits du BBQ, pizzas et bien plus, celle-ci fût nettement insuffisante samedi soir. De longues files d’attente se sont formées devant les concessions, créant une attente hors de l’ordinaire. D’ailleurs, l’organisation a ajusté le tir dimanche en annonçant sur ses réseaux sociaux que les collations provenant de l’extérieur seraient admises sur le site contrairement à la veille. «Je me suis promené dans les lignes d’attente. C’est clair que pour les prochaines années, il faut qu’il y ait davantage d’offres. Ceci dit, on ne sacrifiera pas la qualité non plus. Maintenant, tout le monde a décidé en même temps d’aller manger. On a pris acte de ce qui s’est passé. On va vouloir bonifier ça et que les gens comprennent qu’il y a une qualité de bouffe et qu’elle soit disponible dans un temps raisonnable», a reconnu M. Tremblay.

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