Soutenez

Une alcôve-école au MNBAQ réservée aux étudiants en muséologie

Les étudiantes qui ont monté l'exposition. Photo: (Photo Métro Média - Perrine Gruson)

APPRENTISSAGE. Pour une première fois, les étudiants du DESS en muséologie de l’Université Laval bénéficient d’une alcôve pour y monter des expositions. Pour inaugurer ce musée-école, deux étudiantes du programme commencent en grand en présentant Pouvoir(s) une exposition qui met en valeur la collection Duplessis et l’art moderne du Québec de la même période.

«Le musée devient une cour d’école. Avec le DESS, on planifie la relève au musée, on souhaite donner la chance à des étudiants d’avoir un terrain de jeux», explique Jean-Luc Murray, directeur général du Musée National des Beaux-Arts du Québec.

L’anecdotique et le grandiose

«On avait entendu parler de la collection Duplessis dans un cours d’Anne-Marie Bouchard [conservatrice au MBNAQ]. On a décidé de montrer ces tableaux de grands maîtres européens sur le mur blanc. Ces tableaux font partie de la collection du Musée mais sont peu montrés, car ils ne cadrent pas avec le mandat national [parce qu’européens]. On a aussi voulu montrer sur les murs noirs l’art qui se faisait à la même époque, mais qui se passait dans l’ombre», racontent Valérie Boulva et Chrystina Fortin, les étudiantes qui ont réalisé l’exposition Pouvoir(s). Sur les murs sombres, on peut contempler entre autres l’œuvre Atelier de Lucyl Martel, à l’origine d’un scandale à l’École des beaux-arts de Montréal en raison de la nudité qui y apparaît.

L’histoire derrière la collection Duplessis

En plus des œuvres, l’exposition raconte une enquête policière bien réelle, celle du vol des tableaux en 1965. Un document préparé par les étudiantes recense les articles de journaux  de ce recel qui avait mobilisé plusieurs corps de police. On peut aussi connaître l’histoire d’une nature morte de Renoir qui aurait brûlé après le vol par un gardien qui y aurait mis le feu par vengeance…

 

Réouverture du pavillon Gérard-Morisset

Selon le directeur du musée Jean-Luc Murray, les ventes estivales sont au-delà des espérances. Avec 96% de billets vendus cet été, l’administration se réjouit de rouvrir dès jeudi 10 septembre le pavillon Gérard-Morisset et de reprendre les visites commentées. Les activités familiales recommencent également petit à petit. Le pavillon Morisset présente plusieurs nouveautés, entre autres de nouvelles œuvres de l’artiste Numa Amoun ou encore d’Eddy Firmin.

Les réservations sont toujours requises au www.mnbaq.org/

 

 

 

 

 

 

 

 

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.