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Énola Bédard: de l’école Danse Attitudes à une série Netflix

Photo: (Photo gracieuseté)

RYTHME. Énola Bédard fait tranquillement sa marque dans le monde de la danse au Québec et à l’international. La jeune femme de 19 ans tourne actuellement dans une série Netflix et multiplie les expériences de scène et de formation auprès des meilleurs.

Énola Bédard a fait ses premiers pas en danse récréative à l’âge de trois ans, sans poursuivre plus que quelques mois. Elle a repris l’activité à 13 ans, à la suite d’une remarque de sa mère. «Elle m’a dit: tu avais un don, tu devrais recommencer. Je la remercie encore de m’avoir dit ça», raconte Énola Bédard. La jeune femme explique qu’elle a découvert véritablement sa passion lorsqu’elle a expérimenté la compétition. «À 15 ans, je me chorégraphiais mes propres solos», indique celle qui pratique autant le hip-hop que la danse contemporaine.

Une feuille de route impressionnante

La résidente du quartier Limoilou a travaillé très fort pour atteindre le niveau qu’elle possède. Élève de l’école Danse Attitudes, Énola a rapidement gravi les échelons et gagné une bourse pour étudier à Los Angeles. «Le plus gros défi pour moi en commençant tardivement a été de rattraper la technique», explique-t-elle.

À l’âge de 16 ans, elle participe à l’émission de Révolution pour la première fois. Aujourd’hui, à l’âge de 19 ans, Énola Bédard effectue des allers-retours entre Québec et Los Angeles, où elle fait partie de la compagnie ImmaBeast. Son but? Percer le milieu américain. «Je suis en démarche pour obtenir un visa. Je veux m’y installer parce que les opportunités sont là-bas». La danseuse tourne actuellement une série produite par Netflix à Vancouver, dans laquelle elle tient un rôle dansé important.

L’athlète espère pouvoir danser pour la chanteuse belge Angèle, une artiste qu’elle admire. Son solo remarqué à l’émission Révolution a d’ailleurs été chorégraphié sur une musique de la chanteuse.

Dans les prochaines années, Énola Bédard souhaite travailler le théâtre et l’interprétation pour jouer dans des comédies musicales.

La danse, entre le sport et l’art

Un des projets encore au stade d’idée que chérit Énola Bédard est de créer une fondation, ou de s’associer à une fondation existante, pour trouver du financement pour les jeunes danseurs. «La danse n’a pas le statut de sport et donc c’est très difficile de trouver du financement. Rien que pour les voyages [de perfectionnement et de compétition], cela me coûte 15 000$ par année. Avec la fondation, on aurait pour but de trouver de l’argent pour les autres danseurs qui veulent poursuivre leur art et pour lesquels les parents ne peuvent pas suivre financièrement», mentionne-t-elle.

Énola Bédard devrait participer une nouvelle fois à Révolution. «Beaucoup de gens étaient en arrière de moi. Je veux me rendre plus loin que l’étape du ballotage». La jeune femme devrait poursuivre sa jeune mais impressionnante carrière dont sa mère est la première admiratrice.

 

 

 

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