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Une jeune auteure beauportoise signe son premier roman

Mélissa commence à produire initialement un jet sur du papier avec un crayon pour le transférer à un ordinateur par la suite lors de la production. (Photo Métro Média – Jean Carrier) Photo:

LITTÉRATURE. La Beauportoise Mélissa Martel vient de terminer son premier livre et déjà les idées se bousculent dans sa tête pour le reste de la série. Étant elle-même une lectrice avide du style de roman horreur et romance, elle a commencé à écrire sans entretenir de grandes ambitions.

«J’imagine que j’avais besoin de m’exprimer et de créer. C’est à l’École secondaire de La Seigneurie que j’ai commencé à m’intéresser aux romans d’Amanda Hocking, qui est très connue pour son genre de romance paranormale, et cela m’a donné le goût d’en écrire un», mentionne la jeune femme de 20 ans.

Elle se met à l’écriture du premier livre dès l’âge de 15 ans, mais pendant plusieurs années le projet n’avance pas. «J’étais bloquée pendant trois ans au 17e chapitre et je ne savais pas comment résoudre cela. C’est drôle parce que j’ai commencé à écrire le deuxième et troisième tome de la série avant de revenir et terminer le premier. Ça m’est venue soudainement comme ça», explique celle qui n’a pas d’autres explications à fournir sur l’apparition de son inspiration.

«J’étais soulagée et fière d’avoir terminé mon livre et j’étais curieuse de savoir ce que les autres en pensaient. Évidemment, mes parents l’ont lu, mais c’est ma meilleure amie, Célestia, qui servait de public cible et quand elle m’a dit qu’elle aimait mon livre, j’étais vraiment contente.»

À l’épreuve de mon sang dont le premier tome se nomme Nouveau monde, raconte l’histoire de Mélina, une jeune fille de 15 ans qui est amoureuse d’un vampire. La jeune auteure assure que son œuvre est différente de la série populaire Twilight. «Dans la majorité des livres de ce genre, la problématique vient du fait que la fille veut devenir vampire comme son amoureux. Mon livre est différent parce que j’ai utilisé le principe inverse alors que Mélina tente de transformer son amoureux en un être humain normal. Évidemment plusieurs péripéties vont arriver au couple dans le chemin vers la normalité. Mon histoire fictive se passe au Québec.»

Écrire a amélioré le français de la Beauportoise, mais sa mère a contribué aux différents livres par sa correction. (Photo Métro Média – Jean Carrier)

Le rêve d’un métier

Si la jeune écrivaine a signé un contrat pour livrer sept livres de la série avec la maison d’édition AdA, elle garde un regard lucide sur son avenir en écriture. «J’aimerais être écrivaine et en faire mon métier, c’est mon rêve! Cependant, je sais que c’est ardu et que ce n’est pas tout le monde qui réussit cet objectif. Simplement de trouver une maison d’édition est difficile. Si je ne peux y arriver, j’aimerais possiblement devenir journaliste.»

Pour l’aider dans sa quête, la jeune femme songe à prendre des cours en création littéraire à l’Université Laval. Avec maintenant trois livres d’achevés sur sept, elle n’entrevoit plus de panne d’inspiration lors de la création.

«Ça s’écrit tout seul», termine-t-elle.

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