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Entr’actes a révélé leur talent

Michel Verge et Jean-François Plante font partie d’Entr’actes depuis plusieurs année. Photo: (Photo Métro Média – Perrine Gruson)

POTENTIEL. Deux artistes participants aux ateliers et spectacles d’Entr’actes se sont confiés sur ce que l’art leur apporte. Talentueux, drôles et véritables bêtes de scène, ces artistes affirment qu’ils s’ennuieraient si le jeu théâtral ne faisait pas partie de leur vie.

Michel Verge, 39 ans, été référé aux ateliers il y a 8 ans par son intervenante de l’époque. «Elle m’a dit, j’ai trouvé quelque chose pour te faire sortir le samedi», se souvient l’artiste. Il est alors arrivé à Entr’actes avec son frère jumeau et poursuit sa participation depuis. «J’avais déjà fait du théâtre amateur et j’aimais vraiment ça. J’ai une mémoire phénoménale des choses», souligne le résident de Beauport. Malgré son apprentissage rapide, la diction et l’articulation ont dû être améliorées par un travail sans relâche. «Cette année, j’ai dû travailler un personnage qui est autoritaire. Ça a été difficile de jouer ce côté sérieux parce que j’ai un côté comique très fort», explique M. Verge. S’il a trouvé une 2e famille chez Entr’actes, celui dont la mère a assisté au spectacle mentionne aussi que les parents d’enfants comme lui sont impressionnés et touchés de voir ce que leur progéniture peut accomplir.

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Son rêve de toujours

Jean-François Plante, 47 ans, participait à des ateliers de théâtre quand sa metteure en scène l’a redirigé vers l’atelier d’improvisation d’Entr’actes. «Ça fait 13 ans que je suis là maintenant. On est une grande famille. On travaille toujours dans le respect de l’autre, comme des frères et sœurs», indique M. Plante. Il précise qu’il aime jouer n’importe quel personnage qui n’est pas lui. «Je rêve de faire ça depuis que j’ai 10 ans. Mon idole de jeunesse est Vincent Bolduc».

Déroulement du travail

Jean-François Plante explique qu’il y a un thème à chaque année. La moitié de l’année est consacrée à de l’exploration. «On trouve des lignes directrices qui proviennent d’improvisations. Après ça, la personne-ressource écrit le texte et on pratique pour le spectacle jusqu’en mai», résume-t-il.

Cette année, quatre groupes de théâtre ont participé au spectacle, ainsi que deux en danse.

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