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Une occasion de faire rayonner la musique traditionnelle

Nicolas Geoffroy-Brûlé en prestation aux préauditions de La Voix. (Photo gracieuseté) Photo:

FOLKLORE. Lorsqu’il a réussi à se faufiler aux auditions à l’aveugle de la populaire émission télévisée La Voix, Nicolas Geoffroy-Brûlé avait deux objectifs en tête. D’abord, s’amuser en démontrant son talent et, surtout, faire rayonner la musique traditionnelle québécoise à un large auditoire.

Malgré que les juges ne se soient pas retournés pour ainsi le sélectionner dans l’une de leur équipe pour le reste de la série d’émissions diffusées à heure de grande écoute sur le réseau TVA, le dimanche soir, le musicien originaire de Saint-Augustin estime avoir atteint ses buts. Il a vécu une aventure enrichissante et passionnante.

«Ç’a été une expérience super plaisante, même si ce fut assez stressant malgré mon expérience de scène. Le tournage s’est déroulé sur deux jours l’automne dernier, mais il reste que le moment ultime ne me laissait que quelques minutes pour vendre ma proposition musicale», explique Nicolas.

Habitué à faire danser les foules en tant que membre du groupe néo-trad Mauvais Sort, le chanteur, guitariste et podorythmiste (tapeur de pieds) a rapidement retrouvé ses repères. Une ambiance contagieuse de party s’est emparée du studio et, même si sa candidature n’a pas été retenue, les juges ont apprécié et demandé de prolonger sa prestation.

La prestation de Nicolas Geoffroy-Brûlé aux auditions de La Voix pourrait ranimer la flamme du groupe néo-trad Mauvais Sort. (Photo gracieuseté)

Nouvel élan

«Je n’avais aucune attente. En étant appelé pour les préauditions l’été dernier, mon intention consistait à donner une vitrine à la musique traditionnelle. L’occasion était belle de la mettre en évidence. Ça fait 20 ans que j’en fais la promotion avec mes collaborateurs. C’est avec fierté que je l’ai mise en évidence en dehors des périodes de pointe habituelles que sont les Fêtes et la Saint-Jean», confie Nicolas.

Si l’expérience à La Voix n’a pas été concluante pour lui, elle pourrait bien servir de nouvel élan à sa formation Mauvais Sort. Plutôt inactifs depuis 2012, les membres ayant vieilli et certains étant devenus parents, voilà que l’appel de la scène se fait sentir.

Conscient de la nouvelle réalité de l’industrie musicale, Nicolas constate l’attrait que suscitent de récentes propositions sur les réseaux sociaux et les plateformes d’écoute. Des spectacles grand public et des contrats corporatifs ne sont pas exclus dans l’avenir.

À propos de Mauvais Sort

Ce groupe de Québec a vu le jour en 1998 et s’est fait connaître dans les années 2000 avec plus de 800 spectacles dans une dizaine de pays dont les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande. Les musiciens ont fait paraître cinq opus, dont le dernier album Droit Devant, réalisé par Guy St-Onge.

Métro Média

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