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Jay Sewall: un bluesman de proximité

MUSIQUE. Accordant sa guitare peu de temps avant sa prestation au bar Le Sporalie de Québec, le vétéran Jay Sewall a toujours cette passion pour le blues avec qui il vit une relation particulière depuis 51 ans. Établi dans la capitale depuis 25 ans, le résident du secteur du Lac Clément  dans le quartier Notre-Dame-des-Laurentides, avoue que ce qu’il aime par-dessus tout aujourd’hui, c’est sa proximité avec le public.

Jay Sewall, qui est accompagné d’un bassiste et d’un batteur, en profite pour présenter ses compositions et quelques titres connus.

(Photo Métro Média – Alain Couillard)

Reconnu comme une légende incontestable du blues, il a reçu en octobre 2008 le prestigieux prix Hommage, le seul qui est remis par les médias, lors du gala Lys Blues tenu à Québec pour l’ensemble de ses réalisations. Malgré cette notoriété, Jay Sewall adore cette proximité du public dans de petites salles où il est plus facile de faire participer son auditoire à l’accompagner avec divers instruments qu’il propose. Il invite même les musiciens à apporter leurs instruments.

On le retrouve mensuellement en spectacle dans certaines salles de Québec. Il raconte d’ailleurs que le centre d’art La Chapelle de Vanier le recevra le 5 janvier. En plus d’interpréter de vieux succès, il sera accompagné de deux saxophonistes et d’un guitariste. Il a voulu marquer 2018 en publiant son 7e album intitulé Payin’ My Dues – 50 ans de blues. «J’ai enregistré sept chansons en studio. L’une d’elles, Québec Blues, est composée en l’honneur de Gilles Sioui et Bob Walsh qui sont tous deux décédés trop tôt.

Une longue histoire

Né à Boston en 1942, sa mère et sa grand-mère déménagent dans le quartier de Notre-Dame-de-Grâce à Montréal, alors qu’il a quatre ans. Jay Sewall achète sa première guitare à 15 ans et il compose sa première chanson l’année suivante. Il quittera la métropole pour le Nouveau-Brunswick où il obtiendra un brevet d’enseignant en éducation physique au début des années 1960 sans pour autant délaisser la musique.

En 1967, l’harmonica devient son instrument de prédilection à tel point qu’il se distingue comme un maître du saxophone du Mississippi (harmonica blues). Ce n’est que 10 ans plus tard qu’il délaisse l’enseignement, mettant l’emphase sur sa carrière qui démarre avec des spectacles à Chicago, Détroit et Toronto, la formation du groupe The Mighty Jay Blues Band et, en 1983, une première de cinq prestations au Festival de Jazz de Montréal.

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