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Un roman qui confronte les modèles féminins

LITTÉRATURE. Affichant une prose assumée qui ne craint pas de remettre en question les modèles féminins traditionnels, l’auteure Virginie Francoeur aborde de front plusieurs travers qui collent à la peau de ses contemporaines. Perte de repères et faible estime de soi trop souvent compensés par l’obsession de la beauté, son roman Jelly Bean brosse un portrait provocateur de sa génération.

Fille de l’auteur Lucien Francoeur et de la poétesse Claudine Bertrand, Virginie Francoeur est l’illustration que le fruit tombe rarement loin de l’arbre.

(Photo gracieuseté)

Miroir d’une jeunesse désorientée, cet ouvrage suit la trace de trois héroïnes dans leurs échanges authentiques et dénués d’inhibitions. Un texte où se côtoient des modèles féminins variés, qui s’expriment dans un dialogue marqué tantôt par la démesure, tantôt par la délicatesse.

Utilisant un langage cru qui invite le lecteur dans une proximité où les sensations sont exacerbées, Virginie Francoeur propose ici un premier récit explosif. Impossible de rester indifférent à son sens de la description et à son humour grinçant.

Le résumé de la maison d’édition Druide décrit bien le contexte: «Enfant unique, Ophélie a reçu une éducation catholique dans un pensionnat pour filles. Sa rencontre avec Sandra, danseuse nue en manque de tendresse, lui fait rapidement perdre son innocence. Elle devient la grande soeur qu’Ophélie n’a jamais eue et l’entraîne dans les milieux glauques de Montréal. Djamila, fille d’immigrés algériens, élevée dans la tradition musulmane, les fascinera. Inséparables, les trois filles plongent sans retenue dans des aventures qui défient le quotidien pour réinventer le sens profond de leur réalité. À travers amours et trahisons, elles verront leurs dérives les rattraper le jour où tout bascule…»

Le premier roman de Virginie Francoeur se distingue par son humour vitriolique et son sens descriptif unique.

(Illustration gracieuseté)

À propos de l’auteure

Virginie Francoeur partage son temps entre ses trois passions: la recherche scientifique, l’enseignement et l’écriture. Doctorante et chargée de cours en management à l’Université Laval, elle défend avec ferveur l’importance des arts dans le milieu de la gestion. Parallèlement à sa thèse, qui porte sur les comportements écologiques en milieu de travail, elle a publié deux recueils de poésie (Encres de Chine et Inde mémoire) et un essai (Leadership machiavélique). Jelly Bean est son premier roman. 

Le roman est vendu 19,95$ en librairie et 13,99$

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