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Embellir l’espace grâce à l’art

Des concepts intelligents, des lieux publics à embellir, des défis créatifs… voilà qui définit bien la vie de l’artiste multidisciplinaire Giorgia Volpe.

L’atelier de création de Mme Volpe se trouve dans le quartier St-Sauveur.

Photo TC Media – Mona Lechasseur

Par Mona Lechasseur

L’artiste vient de remporter le prix Videre Création en arts visuels pour son exposition Tisser l’existant. Présentée à l’été 2017 à la Maison Hamel-Bruneau à Ste-Foy et réunissant des œuvres réalisées au cours des quinze dernières années, cette exposition commissariée par Carl Johnson présentait des performances, des dessins, des sculptures, des vidéos et des installations. Cette exposition s’avère en quelque sorte le premier bilan de la carrière de cette artiste au mille et un talents.

«Ce qui m’inspire le plus, c’est l’humain dans tout son aspect social, dans sa force et sa fragilité, et j’aime le corps qui dialogue avec son environnement, explique l’artiste. J’apprécie aussi la mémoire sensorielle et affective qui construit l’identité et les expériences que l’on accumule.» Mme Volpe détient un baccalauréat et une maitrise en arts visuels. «Mais je suis une artiste de terrain, et c’est surtout l’expérience qui a façonné mon art», s’empresse-t-elle d’ajouter tout sourire. 

Concepts originaux

Ce terrain, elle se fait un plaisir de l’agrémenter selon les besoins de ses clients. Depuis quelques années, elle fait des créations pour des lieux publics spécifiques dans la ville en lien avec l’environnement, la communauté et le contexte social. Par exemple, elle a créé l’oeuvre installative Passage migratoire qui a été exposée tout l’été dans Vieux-Port de Québec. On pouvait y voir des canots évoquant entre autres le présent et le passé par l’idée de la migration et son influence sur la formation de notre société. 

C’est également Mme Volpe qui est derrière l’œuvre La grande manufacture, une station du spectacle déambulatoire Où tu vas quand tu dors en marchant, réalisé par le Carrefour international de Québec.

Les thèmes centraux de l’exposition Tisser l’existant étaient le temps, la métamorphose et les liens qui unissent l’art et le quotidien.

Photo gracieuseté –Ville de Québec

Elle a également défini le concept de l’œuvre Territoire textile, un projet d’art public s’inscrivant dans une démarche de médiation culturelle et réalisé en collaboration avec des participantes des Cercles de Fermières de Val Bélair, Loretteville et St-Raphaël de l’arrondissement de la Haute-Saint-Charles. Il consistait à transposer l’image photographique du territoire par la juxtaposition des formes et des reliefs des lieux. On y voit donc le territoire de la Haute St-Charles en 3D : la rivière St-Charles, les forêts, les champs, les rues, les maisons, les édifices publics et municipaux. «Dans tout projet, c’est vivre le processus de la création de l’œuvre qui m’intéresse le plus!» Les amateurs peuvent aller voir l’œuvre publique à la Bibliothèque Félix Leclerc située à Val Bélair.

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