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«Le goût du risque» contagieux de Pierre Hébert

HUMOUR. Mercredi soir était soirée de première à Québec pour le deuxième «one man show» de l’humoriste Pierre Hébert. Intitulé« Le goût du risque», ce spectacle nous amène dans la vie de celui qui se dit lui-même peureux et un peu «cheap».

Durant 90 minutes, Pierre Hébert a fait rire une Salle Albert-Rousseau conquise du début, jusqu’à la fin du spectacle.

(Photo: gracieuseté – Jean-Michael Seminaro)

Ces deux éléments sont très récurrents dans le spectacle. «C’est important de prendre des risques», dit-il d’emblée. Concernant son côté «économe», sa volonté de sauver quelques sous semble lui avoir causé plusieurs aventures où il n’a pas toujours eu l’air très intelligent, notamment lors de l’achat d’un manteau de cuir ou encore lors d’un voyage en Grèce.

Que ce soit sur les réseaux sociaux où «le monde est méchant» et où il est difficile de s’assumer à 100%, dans le fait d’avoir un enfant «parce que tu ne sais pas ce que tu vas être capable de lui apprendre» ou encore avec son spectacle de l’humoriste mystère l’an dernier, Pierre Hébert est formel: «il faut prendre des risques. La vie est remplie de risques, c’est ce qui fait que la vie est belle!»

Ce qui l’a fait réfléchir, c’est qu’à 35 ans, il s’est rendu compte qu’il prenait la poussière, qu’il ne risquait plus. La meilleure idée qu’il a trouvée… suivre des cours de moto! Pour lui, il s’agissait d’un très gros risque. «J’ai peur de faire de la moto! La première fois que j’en ai fait, je n’étais même pas dessus quand elle est partie!», lance-t-il pour expliquer à quel point il était mauvais.

(Photo: gracieuseté – Jean-Michael Seminaro)

Le risque est partout

Vers le milieu du spectacle, Pierre Hébert délaisse «quelque peu» le risque et la peur, pour bifurquer sur sa relation avec sa conjointe, qui elle-même découle d’un grand risque qu’il a pris il y a plusieurs années. «Il n’y a pas de plus beau risque que l’amour. Une fois, j’étais dans un bar et j’ai risqué en demandant à une jolie fille si elle voulait "frencher". Je suis retourné la voir plus tard dans la soirée et je l’ai fait rire. Cinq ans plus tard, on se mariait», raconte-t-il avant de décrire un voyage de noces des plus rocambolesques, avec un âne particulièrement stupide et des poissons «laites».  

La paternité est aussi un thème qui revient à plusieurs occasions. «Est-ce que je vais être un bon père? Pourquoi est-ce que c’est illégal de vendre un enfant sur Kijiji?», s’est demandé l’humoriste, par rapport «au plus grand risque qu’il n’y a pas».

Il conclut son heure et demie de fou rire avec un message qu’il a dit à sa fille, mais qui peut fonctionner pour tout monde. «Soit on prend des risques, soit on vit dans la peur!»

En résumé: un très bon divertissement après une grosse journée au travail. On réfléchit (sur le risque), mais on rit énormément des blagues de celui qui ne doit pas être un cadeau à la maison!

Pierre Hébert sera de retour à la Salle Albert-Rousseau les 3-4 mai, 1er juin, ainsi que les 8-9 et 25 novembre.

TC Media

(Photo: gracieuseté – Jean-Michael Seminaro)

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