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Alexandre Barrette, authentique, drôle et touchant

HUMOUR. Enfant, Alexandre Barrette était plutôt timide et introverti. Un bon soir de 2001, cet étudiant du Cégep Limoilou assiste à un spectacle de l’humoriste Patrick Huard. Le lendemain, il s’inscrit à l’École nationale de l’humour. La suite appartient à l’histoire.

En tournée de son deuxième spectacle, Alexandre Barrette parle de ses échecs et de ses failles avec humour.

(Photo gracieuseté)

Depuis sa sortie, une année plus tard, il œuvre sur la scène, à la radio, puis à la télévision : «J’avais en tête de faire de l’humour sur tous les mediums. Animer des quiz, c’était imprévu, mais j’ai accepté. La scène reste ce que j’aime le plus.»

La route vers son premier one-man-show a été longue. Dix ans ont passé entre sa graduation et la première médiatique d’Alexandre Barrette…et personne d’autre !.

Celui qui signe ses propres textes tenait à accumuler un maximum d’expérience, d’anecdotes à raconter et de fans avant de réaliser son rêve. Une décision payante, compte tenu du fait qu’il a vendu plus de 100 000 billets, en sillonnant les routes québécoises pendant deux ans.

«Ma salle préférée restera toujours la Salle Albert-Rousseau, c’est le plus bel endroit pour faire un spectacle au Québec, et en plus, c’est chez moi», a dit cette jeunesse de Charlesbourg, toujours attachée à ses racines.

Maintenant, il n’a (presque) plus besoin de présentation… quoi que récemment, il s’est fait dire «qu’il ressemblait au gars qui anime Taxi-Payant». Une émission qu’il anime à V depuis 2009.

À ses débuts, il se rend à Saint-Jean-sur-Richelieu pour un spectacle avec deux gros noms de l’humour québécois. Tout fier, il voit une affiche qui présente les invités de la soirée : «François Massicotte, Mike Ward et un autre». Une anecdote qui le fait encore rire aujourd’hui.

En tournée de son deuxième spectacle, Alexandre Barrette parle de ses échecs et de ses failles avec humour.

(Photo gracieuseté)

Imparfait

Alexandre Barrette a consacré la totalité de son année 2015 à écrire son deuxième spectacle. Il est remonté sur scène rapidement, soit en janvier 2016, pour présenter Imparfait, où il n’hésite pas à aborder des sujets très personnels, dont sa rupture amoureuse avec la comédienne Catherine Brunet.

«C’est un show très intime, mais ce n’est pas une grosse thérapie. C’est drôle, les gens rient pas mal, a-t-il précisé d’un ton rassurant. J’ai écrit les choses que je vivais à ce moment-là.»

Il fait rire ses spectateurs avec sa maîtrise de l’autodérision en abordant ses failles et ses échecs. Il cite le célèbre Woody Allen, qui considère la comédie comme étant l’addition d’une tragédie et du temps (Comedy is tragedy plus time).

Passionné d’écriture, l’homme de 35 ans a déjà écrit une «bonne partie» de son troisième one-man-show. En parallèle, il entretient régulièrement sa page Facebook, comptant près de 230 000 adeptes, à l’aide d’anecdotes et tranches de vie.

Le 8 février dernier, il a publié un texte touchant sur les ruptures amoureuses. À sa grande satisfaction, il a soutiré quelques sourires des nombreux cœurs brisés.

«C’est un privilège de recevoir des messages de personnes qui lisent régulièrement ma publication pour se sentir mieux dans les moments difficiles.»

Québec Hebdo

Alexandre Barrette cite Woody Allen pour expliquer l’autodérision dans son spectacle. Un art et une facette de l’humour qu’il utilise beaucoup.

(Photo gracieuseté)

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