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Carrefour international de théâtre: l’année de la revanche

THÉÂTRE. Encore une fois, le carrefour international de théâtre propose des œuvres du Québec, de Québec et des œuvres produites à l’international passant de l’humour au drame. Bref, une programmation diversifiée qui saura plaire à tous, en plus du retour du parcours déambulatoire Où tu vas quand tu dors en marchant.

Deux comédiennes de Québec, Vicky Bertrand et Catherine Chabot, ont coécrit et jouent dans la pièce «Table rase».

(Photo gracieuseté – Marc-Étienne Mongrain)

Sous le thème «La vie, l’amour, la mort, le sexe, la bouffe et l’art», cette 18e édition du carrefour international de théâtre représente également l’année de la revanche puisque pour la troisième fois, la pièce parisienne Murmure des murs figure dans la programmation.

La première fois, la pièce avait dû être annulée puisque la comédienne s’était blessée et l’an dernier, une grève des transports a empêché le déplacement des éléments de décor jusqu’au Québec.

Les 26, 27 et 28 mai sera présenté, en portugais et surtitré en français, la pièce E se elas Fossem Para Moscow? (Et si elles y allaient, à Moscou?). La programmation se déroule en deux temps, un groupe regardera la pièce dans une salle de cinéma, alors qu’elle sera tournée en direct pendant la représentation théâtrale. À l’entracte, les invités changeront de salle.

Le 28 mai aura également lieu la première représentation en Amérique du Nord de la pièce Des arbres à abattre. Présentée en polonais et surtitrée en français, la pièce est d’une durée de cinq heures et implique une équipe de 30 personnes. «Croyez-moi, j’ai été flabbergastée», a simplement laissé tomber la directrice artistique du festival, Marie Gignac.

Les 29 et 30 mai ainsi que les 5 et 6 juin, une production locale originale du collectif BedRoc mise en scène par Joëlle Bond sera présentée. Il s’agit d’un parcours piétonnier en cinq étapes qui allie théâtre et gastronomie. Projet BBQ, coécrit par cinq auteurs de Québec, avait été testé aux chantiers lors de l’édition passée. C’est une version renouvelée et bonifiée qui figure cette année dans la programmation.

Une pièce qui aborde avec humour la situation politique délicate entre les juifs et les arabes qui habitent Israël sera présentée en français les 30 et 31 mai. We love arabs raconte la rencontre improbable entre un danseur arabe et un chorégraphe israélien, une histoire en faveur de la réconciliation et de la coexistence.

Dans la fureur de ce que je pense, une production montréalaise dans laquelle Sophie Cadieux et Julie Lebreton tiennent des rôles, on retrouve un collage de textes tirés de l’œuvre de Nelly Arcand. La pièce avait dû être annulée en 2014, mais trois ans plus tard, le spectacle sera recréé: une autre revanche pour le Carrefour international de théâtre.

Les 2, 3 et 4 juin, six filles dans la vingtaine seront réunies au chalet pour se confier leurs secrets les plus intimes avec une totale impudeur et dans un langage cru. D’ailleurs, Table rase a remporté le prix du meilleur texte par l’Association québécoise des critiques de théâtre, en compétition contre un texte de Robert Lepage. Deux comédiennes de Québec, Vicky Bertrand et Catherine Chabot ont coécrit la pièce avec les quatre autres comédiennes de la distribution.

Seul sur la scène du Théâtre Périscope les 7, 8 et 9 juin, le français Antoine Defoort présentera une conférence-spectacle sur la propriété intellectuelle, ou les droits d’auteurs, à l’ère du numérique.

Les 8, 9 et 10 juin, c’est Le déclin de l’empire américain qui sera présenté aux amateurs de théâtre. Il s’agit d’une adaptation contemporaine du scénario de Denys Arcand, 30 ans après son film culte. Au même moment, les 9 et 10 juin, Foreign Radical un spectacle participatif en anglais qui aborde la notion de sécurité sera présenté.

Les billets du Carrefour international de théâtre seront en vente à compter du 20 avril. Avant le 21 mai, vous pouvez vous procurer 3 spectacles pour 120$, 6 spectacles pour 210$, ou l’abonnement Foubrac, qui donne droit à tous les spectacles, pour 330$. Passé le 21 mai, il ne sera possible que se procurer les billets à l’unité, au coût de 49,50$.

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