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Des artistes à l’image de leur galerie

ARTS VISUELS. Les débuts fulgurants de la Galerie Zen à Lac-Beauport cessent d’être un motif d’étonnement dès lors qu’on jette un œil sur la carrière artistique de ses propriétaires. Tous deux autodidactes, Esther Garneau et Maurice Louis connaissent un feu roulant de succès depuis qu’ils ont un pinceau entre les mains.

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Esther Garneau, de surprise en surprise

Les débuts d’Esther Garneau en peinture sont marqués par l’insouciance de celle qui s’y adonne par simple plaisir. Elle signe sa première toile en 2010, mais il lui faudra un arrêt de travail – elle est préposée aux bénéficiaires – pour s’y mettre plus sérieusement à compter de 2013. «J’ai eu immédiatement des acheteurs, les gens me poussaient à en faire plus…» se rappelle-t-elle.

Un œil sur ses enfants, l’autre sur son œuvre, Esther Garneau se lance alors dans l’aventure d’un premier vernissage, pour lequel elle peint 30 toiles en trois mois. Son travail lui vaut une invitation au symposium Arts et reflets 2014, où elle vend quelques-unes de ses créations. «Ça a déboulé après: un symposium à Québec, des galeries, des ventes…» énumère l’artiste de Charlesbourg, qui vogue ainsi de surprise en surprise.

L’art d’Esther Garneau

Médiums et techniques de prédilection

Acrylique, époxy, 3D, bois, épices, fleurs

Collections

Comment expliquer l’inexplicable, Désir logique, Zen 3D, Bateaux, Nus de femmes

En ses propres mots

«[Mes] œuvres sont colorées et dégagent des sentiments différents appartenant à ceux qui les regardent. Les couleurs [m’]inspirent, [je peins] selon l’émotion du moment présent ou selon une idée spontanée.»

Maurice Louis, père du «métallurgisme artistique»

Né en Normandie, Maurice Louis met d’abord son goût pour l’art au service de l’organisation de festivals et de salons, notamment dans les domaines du cinéma et de haute couture. Se découvrant dans la foulée un attrait pour la peinture abstraite, il présente ses peintures dans quelques expositions en France, au début des années 2000.

Au cours d’un voyage au Québec, un coup de cœur pour Lac-Beauport le conduit, en 2005, à s’y installer avec sa famille. Alors qu’il disposait de peu de temps auparavant, il reprend petit à petit les pinceaux, jusqu’à renouer avec les expositions. «Un certain type de peinture trouve [alors] rapidement des acquéreurs», mentionne Maurice Louis en faisant référence à ses «Bronzaï» et ses «Métali-K». Des œuvres qui, début 2015, débouchent sur la naissance du «métallurgisme artistique», du nom que lui donne une théoricienne de l’art.

L’art de Maurice Louis

Médiums et techniques de prédilection

Acrylique, accumulation de la matière picturale, style géométrique, illusion du métal

Collections

Abstrait, Zen, Métali-K, Bronzaï, Métallurgisme artistique

En ses propres mots

«[Je m’]affirme par une liberté loin de l’académisme rigoureux. […] [Mes] impressions, [mes] émotions, [ma] vision [me] permettent de [me] libérer des règles rigides et de passer par-dessus les carcans techniques pour libérer [mes] sensations afin de les transmettre, à [ma] manière, dans le fruit d’un travail qui prend sa source dans l’instinct du moment.»

Québec Hebdo

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