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Tête-à-tête avec Pascale Picard

MUSIQUE. La chanteuse originaire de Québec Pascale Picard s’apprête à parcourir l’est de la province dans un spectacle en toute simplicité, une formule qui s’apparente à ses balbutiements dans le monde de la musique.

Depuis plus de 15 ans, Pascale Picard parcourt les salles de spectacle d’ici et d’ailleurs pour présenter son travail. «J’ai beaucoup joué dans la région de Québec, raconte-t-elle. Au début, j’étais toute seule sur scène avec mon petit kit de son et j’allais chanter dans les bars. C’est dans ces années-là que j’ai rencontré mon groupe.»

Plusieurs années plus tard et trois albums en poche avec le même groupe, Pascale Picard se relance dans l’expérience solo, avec une série de spectacles dans des salles plus intimes. «Ce ne sont pas toutes mes chansons qui s’adaptent bien à cette formule, admet la chanteuse. Mais habituellement, je compose à la guitare-voix, alors ça aide.»

Nouvellement porte-parole du Réseau des Organisateurs de Spectacles de l’Est-du-Québec, l’auteure-compositrice-interprète se lance dans une tournée de 14 spectacles. Elle fera un arrêt à Lévis, à l’Anglicane, puis sur l’île d’Orléans à l’Espace Félix-Leclerc les 28 et 29 juillet prochains. «Ce qui est bien avec ce réseau, c’est qu’on peut aller dans des salles plus éloignées, parce que la tournée fait en sorte qu’on reste dans les parages.»Elle part sur la route avec son technicien de son et ami de longue date, ainsi que le chanteur Simon Kearney en première partie.

Plus intime, toujours dynamique

Débordante d’énergie, la jeune femme dit devoir la canaliser différemment lorsque vient le temps de chanter seule devant public. «Je ne saute pas nécessairement partout comme avec le groupe, lance-t-elle en riant. Reste que j’aime entrer en contact avec le public. Quand je suis toute seule, je me permets de parler plus avec le public. Avec le groupe, j’ai peur de casser le rythme du spectacle.»

Toujours résidente de la région de Québec, l’artiste ne compte pas quitter sa région natale de sitôt. «Au début, je faisais beaucoup de route pour mon travail et les gens me disaient que je devais quitter Québec pour aller à Montréal, que ce serait plus facile, relate-t-elle. Mais j’ai toujours voulu rester ici. C’est ici que sont ma famille, mes amis. J’aime avoir une vie très occupée et changeante, mais ça me prend mon point d’ancrage.»

Très jeune, Pascale Picard a été plongée dans le monde de la musique, avec une grand-mère qui chantait l’opéra. «On s’entend, c’est très loin de ce que je fais aujourd’hui, s’exclame-t-elle, sourire aux lèvres. Elle avait un piano chez elle sur lequel je pianotais, puis mes parents ont décidé de m’inscrire à des cours. Ça ne marchait pas, ce n’était pas le style que je voulais faire. Ma mère a eu l’excellente idée de ne pas pousser trop loin l’expérience, pour que je continue d’aimer ça.» Après quelque temps sur le piano, puis la batterie, le coup de cœur s’est fait pour la guitare, qui depuis est devenue son instrument de prédilection.

Québec Hebdo

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