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Éric Dupont: quand la science et l’art cohabitent

ART VISUEL. Le docteur Éric Dupont a travaillé pendant plus de 25 ans comme scientifique et homme d’affaires, tout en entamant en parallèle une carrière artistique. Celui qui présente sa nouvelle collection Éternelle évolution incarne lui-même le mouvement d’art qu’il souhaite porter, le dualisme.

Titulaire d’un postdoctorat en neuroendocrinologie, c’est d’abord dans le monde des sciences et des affaires qu’Éric Dupont a évolué. Fondateur de multiples entreprises dans le domaine de la biopharmaceutique et l’esthétique, dont l’entreprise Immanence Intégrale Dermo Correction (IDC), il laisse le tout derrière lui en mai 2016 pour se consacrer à ses passions.

C’est à titre d’artiste que nous l’avons rencontré: installé depuis 15 ans à Sainte-Pétronille, il s’adonne depuis une vingtaine d’années à l’une de ses nombreuses passions, l’art, plus précisément la peinture. En plus de son atelier de création, sa demeure est remplie d’une collection de plus de 70 toiles de peintres québécois modernes et contemporains.

Au premier regard, on est tenté de croire que les toiles du docteur Éric Dupont sont des figures abstraites: les amalgames de couleurs vives sur fond clair parsèment ses œuvres en centaines de petits coups de spatules. Les toiles sont traversées par le mouvement et le relief, comme une vague, un coup de vent qui disperse les couleurs.

L’inconnu devenu visible

Pourtant, c’est bel et bien des représentations du réel qu’Éric Dupont peint. Seulement, il s’agit d’un réel invisible pour l’œil humain, soit l’infiniment grand et l’infiniment petit. «Je m’intéresse à ce qu’on ne peut pas voir à l’œil nu, comme les images captées par le télescope Hubble ou encore ce que je peux voir avec mon microscope.» La curiosité intellectuelle et artistique de l’artiste inspire ses œuvres.

C’est dans cette dualité qu’Éric Dupont s’inscrit, dans ce combat entre l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche du cerveau. Entre l’art et la science, le grand et le petit, le cœur et la raison, on retrouve le mouvement artistique que l’artiste souhaite lancer: le dualisme.

C’est dans sa collection Infiniment petit que Dr Dupont a réalisé sa toute dernière série, Éternelle évolution. Inspiré par l’origine de la vie et la condition humaine, et avec un bagage de 20 ans en peinture, il s’est servi de ses anciennes toiles pour recréer la source de la diversité de la vie, l’ADN et l’ARN. «Il n’y aura pas plus de toiles pour cette série, confie-t-il. J’ai épuisé le nombre de toiles que je pouvais découper et réutiliser.» Les branches des anciens tableaux sont collées à même la matière la peinture des œuvres.

Au carrefour entre la science et l’art, Éric Dupont utilise ce dernier pour transmettre ses connaissances. «C’est une façon d’aller rejoindre les gens, de piquer leur curiosité, croit-il. Le fait de travailler les deux hémisphères du cerveau, ça amène la réflexion un peu plus loin.»

Québec Hebdo

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