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Une cinquième édition qui atteint les ligues majeures

Passer de 10 à 65 artistes peintres aurait pu s’avérer une mission périlleuse pour les organisateurs de la Route de la Nouvelle-France en peinture. Au contraire, la cinquième édition de l’événement présentée par l’Association culturelle et artistique de la Maison Vézina (ACAMV) a pris des allures de symposium d’envergure, du 23 au 25 mai, à Boischatel.

En recueillant les commentaires des artistes peintres participants et des visiteurs, L’Autre Voix a pu constater de l’ampleur de cette activité coordonnée par le directeur général de l’ACAMV, Jean-Guy Bélisle.
«Nous avons une belle brochette d’artistes. C’est exceptionnel, surtout à cause du site», a affirmé le portraitiste beauportois, Denis Vézina, en spécifiant que le fait que les participants se connaissent et le concept élargi représentent aussi des ingrédients qui ont fait du symposium un succès.

Les 65 artistes étaient répartis le long du circuit qui comprenait le Parc de la Chute-Montmorency, près du restaurant Au Sommet de la chute, la résidence pour personnes âgées Le Manoir Boischatel et la Maison Vézina.

Jumelage apprécié

L’événement s’était mis en branle le 23 mai par un cocktail où quatre personnalités (Michel M. Fortier, secrétaire du conseil d’administration de la Caisse Desjardins des Chutes Montmorency, commanditaire majeur, Pierre Tremblay, du Nouveau JD Boischatel, Claude Martin, directeur du Service des loisirs de Boischatel, et Lynda Tremblay, chroniqueuse artistique à Rock Détente) étaient jumelées à quatre peintres (Mireille Carpentier, Olivier Toupin, Jean-Luc Plante et Yvon Lemieux, président d’honneur) pour réaliser une œuvre.

Pour Mireille Carpentier, de Beauport, qui enseigne la peinture à la Maison Vézina, elle a apprécié son expérience car beaucoup de gens lui ont demandé des conseils, elle qui aime expliquer les différentes techniques de peinture.

Un homme comblé

Comblé, Jean-Guy Bélisle était à court de mots pour exprimer sa satisfaction.
«C’est une réussite totale. C’est basé sur la confiance des artistes envers nous et nous les avons bien traités», a soutenu le coordonnateur de l’activité qui a accueilli des artistes provenant d’aussi loin que de la région de Boston (Claire Gagnon).
«C’est ma première participation et c’est merveilleux. Quel site enchanteur ! Quelle énergie qui se dégage des artistes. C’est très inspirant. Un symposium ici, c’est rempli de chaleur humaine. Note sang latin ressort davantage dans les arts qu’aux États-Unis», a révélé Mme Gagnon, qui vit à Drakut, en raison de son travail chez CGI.

M. Bélisle a tout de même constaté quelques aspects à améliorer, tels offrir un meilleur affichage, augmenter le nombre d’artistes et accentuer le volet jeunesse.

L’artiste Lise Bédard, de Saint-Pierre, a apprécié la dynamique qui s’est dégagée durant la fin de semaine.
«On a reçu de beaux commentaires des visiteurs et les bénévoles nous jettent à terre avec leur cafetière et leurs collations», a-t-elle commenté.

Événement d’envergure

De son côté, le président d’honneur, Yvon Lemieux, de Beauport, a qualifié le symposium de grandiose.
«Il y a une belle unité entre les artistes en raison du nombre pas trop élevé de participants. Ce n’est pas un marché aux puces et le symposium va devenir un événement d’envergure», a précisé M. Lemieux.

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