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Un quart de siècle à refléter l’art d’ici

Plus de 22 000 personnes ont assisté à la 25e édition du Symposium Arts et Reflets à Château-Richer. Des artistes peintres aux sculpteurs, les créations des 126 participants sont présentées pendant 3 jours au plus important événement d’art en plein air du Québec.

Le président d’honneur et artiste peintre Claude Bonneau.

Photo gracieuseté – Gilles Jobidon

Par Geoffré Samson

La présidence d’honneur a été proposée au peintre originaire de Baie-Comeau, Claude Bonneau. Il a réalisé une toile collective en compagnie de trois amis: Elsa Boisjoly, Louise Marion et Marc Galipeau. Cette œuvre intitulée « Réserve Château-Richer 2017 » a été vendue pour 2 000 $ lors de l’encan organisé par le symposium.

Arts et Reflets se déroule au même moment que le Symposium d’art contemporain de Baie-Saint-Paul. Selon M. Bonneau, c’est un atout d’être sur la même route en direction de Charlevoix, « ça permet aux gens de voir une diversité artistique en s’arrêtant à Château-Richer », dit-il.

Le collectif de peintres qui ont offert l’œuvre au symposium.

Photo gracieuseté – Gilles Jobidon

Pendant l’événement, les visiteurs sont invités à voter pour leur coup de cœur artistique. Cette année, les prix ont été décernés aux peintres François Fortier et Josée Plourde, ainsi qu’au ferronnier de la Côte-de-Beaupré, Denis Lebel.

Paul Tougas, l’artiste tatoueur-peintre de Québec

Photo gracieuseté – Gilles Jobidon

Il n’y a pas que les visiteurs qui ont des « coups de cœur », les organisateurs en ont aussi. « Lors de la sélection des artistes, notre comité doit être unanime, et ça arrive souvent. Cette année, nous avons 35% de nouveaux exposants. Ça représente une trentaine d’artistes de la relève », explique Lynda Tanguay, qui préside le symposium pour une 12e fois. Elle ajoute que l’an dernier, il n’y avait qu’une centaine de participants.

Paul Tougas de Québec fait partie de cette relève. Il gagne sa vie en peignant la peau: il est tatoueur. Le symposium est le premier événement où il expose ses toiles en public. « Même si elles sont moins coûteuses qu’un tatouage, mes peintures seront rarement considérées par ma clientèle, qui préfère l’encre », mentionne l’artiste. Il dit que peindre seul lui amène une certaine quiétude, une bulle. Il apprécie ce moment de solitude.

« Ce sont les résidents de la route de la Nouvelle-France (avenue Royale) qui nous offrent leur terrain pendant quelques jours. Sans leur générosité, un tel événement ne serait pas possible, et ils ont notre gratitude », conclut Gilles Jobidon, responsable des communications.

Les trois coups de cœur, accompagnés de la présidente du symposium, Lynda Tanguay, et du maire de Château-Richer, Frédéric Dancause.

Photo gracieuseté – Gilles Jobidon

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